La criminalité humaine
le marché noir du camp humain
| localisation et accès
C’est dans les quartiers les plus
reculés de la ville de substitution des humains que le marché noir s’est implanté. Il est nécessaire de s’aventurer très profondément au sein du camp humain pour espérer tomber sur ce lieu d’
échanges illégaux. L’achat et la revente des produits de contrebande se fait principalement dans ce secteur caché, tout autant introuvable que l’est le marché noir des déviants. Tout a été prévu pour que les
policiers et les soldats humains ne tombent pas dessus. Marché mouvant, pistes brouillées à chaque nouvelle occasion, utilisateurs fantômes et plus que discrets, le trouver, quand on ne le cherche pas intensivement est très difficile.
| les produits de contrebande
De manière similaire à leurs voisins
#déviants, les
#humains ont, eux aussi, constitué une
plaque tournante de contrebande. Une grande diversité de produits y est alors disponible, ceux-ci pouvant être légaux ou non. En effet, le
rationnement mis en place par le gouvernement contraint la plupart des habitants à venir
acheter des ressources et des consommables de la vie quotidienne ici. Le marché noir devient alors une alternative, leur permettant de se procurer tous les produits dont ils peuvent manquer. Sont également présentes les
armes humaines. De fait, bien qu’elles ne soient pas illégales, ce sont d’abord les
plus riches qui peuvent en bénéficier. De nombreux habitants viennent donc sur le marché pour se les procurer, qu’ils soient riches ou non.
Les
#drogues s’achètent et se vendent aussi au sein ce marché noir. Les prix n’en sont pas bas pour autant, ils varient, encore une fois, en fonction de la qualité et de la quantité du produit désiré. L’interdit a également un prix ici, et tout humain souhaitant franchir la limite en est parfaitement conscient. Outre ces substances illicites, les humains peuvent également
échanger, acheter et vendre des pièces détachées, celles-ci étant cependant de nature différente de celles commercialisées sur le marché noir déviant. En effet,
aucune technologie androïde ne peut être vendue ici, celles-ci étant strictement interdites au sein de la société humaine, car traçable par leurs ennemis. Les pièces détachées des machines, elles, traquées par les chasseurs humains, sont bel et bien commercialisables. Pièces parfois utiles à la survie, elles sont disponibles en fonction des chasseurs et de leurs prises du jour. Les prix sont ici également variables, fluctuant selon la rareté et la qualité de la pièce. Il existe également un
réseau d’informations humain, dans lequel ces dernières se vendent et s’échangent à des prix exorbitants. À l’image du réseau déviant, plus l’on désire être informé, plus on doit payer. Et gare à celui qui ne tient pas sa langue.
les crimes humaines
L’humain reste ce qu’il a toujours été : un
être capable de faire des erreurs, capable de faire le mal par son simple bon vouloir, et donc capable d’être responsable des pires crimes. Peu de différences les séparent des déviants sur ce point, et c’est même probablement ici que la criminalité des différentes populations se rapproche le plus.
Le meurtre, le vol, les agressions diverses, le harcèlement, et tous les autres crimes profondément ancrés dans la nature humaine sont réprimés au sein de cette société. Aucun délit n’est laissé de côté.
les sanctions punitives
Du côté des humains, les sanctions sont toutes aussi
directes, et très sévères. La demi-mesure n’existe pas, et les sanctions le prouvent. Ces dernières augmentent d’ailleurs, ou diminuent, en fonction de la gravité du crime. Ainsi,
plus le crime sera considéré grave, plus la sanction sera élevée.
| les sanctions applicables avant onze ans
Chez les humains, les enfants peuvent également subir des sanctions. Elles sont néanmoins très différentes, et ce jusqu’à l’âge de
onze ans. En effet, à partir de ces onze années, les humains considèrent que les enfants connaissent assez bien les lois pour pouvoir les
respecter, et être parfaitement conscients des crimes et sanctions affiliées. Cependant, avant cet âge,
aucun châtiment corporel ne peut leur être infligé.
Mais ce n’est pas pour autant qu’ils ne sont pas sévèrement punis. C’est par d’autres moyens que les sanctions s’exercent, et notamment par une
sanction pécuniaire et professionnelle. De fait, si un enfant se retrouve responsable d’un crime, une amende conséquente devra être
payée par sa famille. À hauteur d’environ
70% de leurs revenus, cette sanction pécuniaire est prévue pour dissuader quiconque désirerait envoyer son enfant commettre un crime à sa place. En plus de cette amende considérable, l’enfant se verra
fermer les portes à tous les métiers d’élite qu’il aurait pu exercer. Retiré des registres concernant ces professions en particulier, ils ne seront plus capables de s’élever au sein de leur société. Ainsi, leurs études sont logiquement écourtées. De nombreux enfants connaissent alors ces sanctions, qui en effraient plus d’un et
découragent la plupart des jeunes désirant commettre un quelconque crime.
| les sanctions applicables après onze ans
À commencer par les faibles sanctions, conséquences de
légères infractions. Ces sanctions peuvent regrouper les
travaux d’intérêt général par exemple, seulement prévus à titre de leçon. Rien d’extrêmement horrible à affronter pour l’humain et c’est d’ailleurs la condamnation la plus légère existant dans cette société. Le criminel peut également être
rétrogradé. Une autre sanction légère, pouvant tout de même avoir de lourdes conséquences sur le mode de vie de celui qui est en la victime.
Au-dessus, prennent place des sanctions bien plus sévères, soit les
châtiments corporels, remis en place pour lutter contre la
criminalité grandissante. L’idée est de faire comprendre aux citoyens que bafouer les lois est l’une des dernières choses à faire.
Plus l’expérience sera rude, plus les chances de récidive seront faibles. Les châtiments corporels peuvent varier, s’adaptant plus ou moins à la situation. Le
voleur se fera couper la main,
le traître la langue, et
le violeur les parties génitales. La punition est proportionnée au crime, de sorte à ce qu’il ne puisse plus être reproduit. Les
coups de fouet sur la place publique pourront également être une option, de manière à pousser l’humiliation du criminel au maximum. Les sanctions corporelles pourront également regrouper les
brûlures, les scarifications, et pleins d’autres agressions physiques qui marqueront l’esprit et la chair du criminel à jamais.
Autre degré de sanction, l’
exil. Il est totalement
définitif au sein de la communauté humaine, il n’y a donc aucune possibilité de retour en arrière. C’est un aller simple pour l’extérieur du camp et ses dangers, signifiant donc la
séparation de l’humain et de ses proches, s’il en possède. Le criminel revient donc à l’état naturel, devant se débrouiller par lui-même pour espérer survivre sans rien d’autre que ses propres capacités.
Beaucoup décèdent suite à une telle sanction tandis que ceux qui survivent restent un mystère complet. Ces humains ne sont pas jouables.
Dernier degré, la sanction suprême, celle qui ne pardonne pas. C’est la
peine de mort, également rétablie au même titre que les châtiments corporels. Conséquence des crimes les plus graves, elle est rapide, efficace, et directe. C’est la mort assurée et il n’y aucune chance de se repentir. La peine de mort est probablement l’une des sanctions les plus
rares tant sa simple évocation suffit à museler les ardeurs des criminels les plus hardis.