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| | In the cold light of day we're a flame in the wind (athenaïs) |
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Athenaïs d'Orléans HUMAIN | CITOYEN DE LA RUCHE
| In the cold light of day we're a flame in the wind (athenaïs), Lun 19 Nov - 20:13 | |
| L'avatar que je tente: - Code:
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<l><resa>jennifer lawrence |</resa> athenaïs d'orléans <ii>(date de fin de délai)</ii></l> |
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Athenaïs d'Orléans HUMAIN | CITOYEN DE LA RUCHE
| Re: In the cold light of day we're a flame in the wind (athenaïs), Lun 19 Nov - 20:13 | |
| « La guerre arrivée, le diable agrandit son enfer. » La Terre vit actuellement ses heures les plus sombres et de nombreuses actions horribles ont été commises, sous la bannière de la survie. Quelle est celle ayant le plus affecté votre personnage ? En a-t-il été témoin, acteur ou victime ? Trois notes. Trois notes simples, trois estampilles destinées à créer une mélodie, un semblant d’air. Interminable, inlassable sans que la muse de l’inspiration ne daigne pointer le bout de son nez invisible. Phalanges en suspens, réflexion sous un léger penchant, tête qui s’incline sous un bruit, à tâtons, la pulpe de ses doigts qui cherche la canne repliée, premier cadeau de ces hôtes à la peau chaude et souple à son encontre. Un souvenir du passé, une aide inestimable qui lui permet d’arpenter succinctement les rues de Newhill. Ville bénie, dont elle ne verra jamais réellement le paysage, seuls les mots de son aîné pour lui offrir une vague idée, rien qui ne lui permette toutefois de réellement s’imaginer l’habitat de ces créatures qui sont leurs hôtes, leurs sauveurs. Un nouveau bruit, lointain, qui ne colle pas avec le calme paisible et habituel, la silhouette qui suit délicatement les objets, amorce quelques pas avant de rencontrer le mur, guide qui lui permet de se rendre à un autre point, puis jusqu’à la fenêtre, air frais qui pénètre l’intérieur, rafraichit sa peau pâle et dérange les quelques mèches rebelles. Son ouïe impeccable perçoit l’agitation, celle qui fourmille depuis plusieurs jours, qui s’étouffe sitôt qu’elle referme la plaque transparente, s’éloigne pour arpenter l’appartement, à pas de velours, marche sur des œufs jusqu’à l’antre nocturne. Les phalanges déterminées ouvrent un placard tandis que la silhouette se penche, attrape le sac de voyage traîné un an durant. Nul besoin de farfouiller à l’intérieur, elle sait exactement ce qu’il contient, le minimum, le nécessaire, le chaud et confortable, la survie. Vêtements et une paire de chaussure de rechange. Plus ou moins neuf, plus ou moins inconnu. Demyan l’y a poussé, quelques jours plus tôt, sous le couvert de la phrase type – « on ne sait jamais. » – qui l’a laissée sceptique. L’idée de partir et de revivre une nouvelle exode ne l’enchante guère. Ici, elle se sent bien, moins étouffée, moins observée, bien moins prise en pitié. Nouvelle déambulation et sac qui tombe sur la surface d’une table. Être prête dans l’éventualité, agitation et instrument à corde sagement confiné dans son écrin. L’ indispensable pourtant non nécessaire. L’attente interminable, fausse alerte, nervosité sous la pulpe des doigts qui tambourinent contre le plan de travail. Puis un nouvel indice, la porte qui s’ouvre brusquement et se ferme avec brusquerie. Pas reconnu, bruissement de tissus que l’on arrache d’un cintre. « Thaïs ?! Dépêche-toi, il faut partir. » Manteau calé dans ses bras, bottines posée devant elle, l’aveugle s’active, ressent la fièvre de son aîné, prête à partir. Ce jour devait arriver. Sac attrapé, tendu, suit le même chemin que le manteau, main qui se resserre sur l’écrin. Une main qui se glisse dans la sienne pour l’entraîner hors du lieu d’habitation désormais déserté. Bousculade, agitation, anxiété. « Accroche toi à moi ! » clame le sang plus ancien, et bientôt, reconnaît la voix de ses parents qui rejoignent le groupe qui n’aspire qu’à l’exil. Le couperet est tombé. Quand certains sont sacrifiés pour permettre à d’autres de fuir. Ils avancent, se bousculent pour fuir la terre promise. Ses pensées se tournent vers ce mois écoulé, insatisfaction sur la pointe de la langue, désœuvrée, sentiment d’inachevé. Gaucherie qui la fait trébucher alors que le frère la redresse, la relève, l’enjoint de se dépêcher, puis les premiers hurlements sur leur groupe. Le nouvel ennemi est arrivé. On l’oblige à courir, son frère la lâche un instant, il hurle quelque chose qu’elle ne comprend pas tout à fait, ou n’enregistre pas sur le moment, désespoir qui blackout. On la pousse, on la bouscule, elle tombe et protège le précieux instrument de musique sous elle. Goût ferreux sur la langue, liquide qui s’échappe de son nez, corps qui tremble et vacille. Une autre poigne connue la redresse, l’oblige de nouveau à courir jusqu’à l’échappée. Le terrain sous ses pieds est différent, adieu civilisation. À l’intérieur des murs, toujours ce bruit odieux. « Demyan ? » demande t’elle, c’est tout ce qu’elle a retenu des cris de son frère. « Avance Athenaïs. » Le ton est froid, dur, désespéré, contraire à la voix douce et habituelle de son paternel. Tout est clair... La mère et le frère ne sont plus. Ce n’est pas de leur faute, ni même de ceux qui sont venus les sortir de leur zone de confort. Les seuls fautifs sont ceux qui ont engendrés leur fuite. D’Orléans, famille pouvant prétendre au trône de France pour peu que celui revienne sur le devant de la scène. D’Orléans, patronyme reluisant, tout autant que l’argent qu’ils possèdent, or fructueux leur permettant d’acheter une place pour survivre face à la nouvelle apocalypse. Ah s’ils avaient su qu’une place de choix leur aurait été offerte s’ils avaient daigné lâcher quelques dîmes pour la Ruche ! Pas des élites, une caste moyenne, un moyen de perpétuer les gènes royaux. Mieux que rien. Ils ont forgés les meilleures alliances que ce soit avec l’élite ou d’autres membres aussi bien lotis qu’eux. Avec le temps, certaines branches se sont brouillées, se sont perdues, en on crées d’autres, sans plus jamais prétendre au doux et noble nom d’Orléans. Depuis lors, plus que deux branches principales. Une qui vivra, perdurera sans aucun doute, quand l’autre s’éteindrait indéniablement. Un fils contre une fille. L’enfant bien portant contre celle qui ne se montrait que chaque jour plus décevante que la veille. Lignée maudite, gangrène s’instaurant doucement jusqu’à la rayer des potentielles épouses pour les grands de ce monde. Cruel destin, sans aucun doute, alors qu’elle était née en bonne santé, petit bambin calme, si semblable à tous les autres enfants. Ce n’était que plus tard que la différence s’était installée, loin des prunelles céruléennes d’origine, petit retord du destin, prunelles différentes, yeux vairon, mutation génétique naturelle, pas tant exceptionnelle. Elle avait hérité des prunelles du père et de la mère, un œil céruléen, l'autre ambré. Tare bien moindre en vérité, qui n’aurait su la rayer de la liste des candidates potentielles. Il fallut attendre cinq années pour que ne tombe la sentence. ADN atrophié, gangrène du côté maternel, la privant peu à peu de la vue, jusqu’au matin ne plus rien discerner. Défaut génétique longtemps endormi, désormais éveillé, basculant la lignée principale en délétère. Si la fillette présentait ce défaut, qu’en serait-il des enfants à venir de l’ainé pourtant en bonne santé ? Nul besoin de courir ce risque.
Quotidien transformé, éducation modifié. L’enfant évolue dans un monde à part et pourtant si proche de celui des autres gamins de son âge. Là où ils apprennent à lire les lettres et à les retranscrire sur papier, elle déchiffre des reliefs et s’arme d’un stylet pour les reproduire. Hélas pour elle, rares sont les livres écrits dans sa langue, elle pallie à ce manque en inventant elle-même les siennes, ou en réécrivant celles entendues. Son handicap inquiète les autres enfants, effraie pour la plupart, elle s’isole de plus en plus, trouve son réconfort près de la salle de musique, s’en approche de plus en plus sans pourtant oser s’y intéresser, jusqu’à ce qu’un jour, une main n’attrape la sienne, la dirige vers le siège du piano, l’y installe et lui fasse appréhender le clavier. Premier amour pour la musique, apprentissage des notes, adaptation du solfège, première mélodie maladroite, puis d’autres, bien plus habiles. Découverte d’autres instruments de musique, nouvel horizon, seul le violon attire son attention au même intérêt que le piano, nouvelle difficulté, défi surmonté. Le reste de l’apprentissage de sa condition se passe la nuit, c’est dans cette obscurité durant laquelle la plupart des autres dorment que Demyan l’emmène arpenter les couloirs pour qu’elle soit capable de se retrouver où qu’elle aille. La vie suit son chemin, plus lentement dans les premiers temps, puis au rythme normal, mais toujours dans cette obscurité sans faille.
Déroute historique, caprices de la nature, du destin, la fin du cocon dans lequel ils vivaient tous. Décision unanime, il faut quitter la ruche, partir au dehors, là où d’autres se sont aventurés. Partir et trouver mieux ailleurs. Cela existe t’il seulement ? Demyan l’aide à préparer ses affaires, le strict nécessaire, et son violon. De ces jours, elle ne se souviendra que du froid et de ces longues journées de marche. Des journées interminables, douloureuses, désespoir en fond de cale. Des mois, une année, et le salut. Elle se souvient du soulagement désertant ses épaules lorsque son frère lui a raconté ce qu’il voyait. Lui aussi croyait en cette chance.
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Lawon VD-5916 ANDROIDE | SYSTEME FONCTIONNEL
| Re: In the cold light of day we're a flame in the wind (athenaïs), Lun 19 Nov - 20:15 | |
| Bienvenue parmi nous bon courage pour ta fiche |
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Genya Starkov LA MAIN | DIRIGEANT
| Re: In the cold light of day we're a flame in the wind (athenaïs), Lun 19 Nov - 20:15 | |
| j'aime énormément ce que j'ai pu lire en partie invités je trouve que l'idée de la cécité est juste ouf, j'ai hâte de voir ça mis en action dans ta fiche et en rp en tout cas, c'est une particularité super intéressante bienvenue sur deus en tout cas!! |
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Neith Bettencourt HUMAIN | CITOYEN DE LA RUCHE
| Re: In the cold light of day we're a flame in the wind (athenaïs), Lun 19 Nov - 20:54 | |
| jlaw bienvenuuue sur deus |
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Lazar Orlov LA MAIN | MEMBRE DE LA SECTE
| Re: In the cold light of day we're a flame in the wind (athenaïs), Lun 19 Nov - 21:39 | |
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Nolan AY-9378 ANDROIDE | SYSTEME FONCTIONNEL
| Re: In the cold light of day we're a flame in the wind (athenaïs), Lun 19 Nov - 22:07 | |
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Lyanna Marlowe LA MAIN | MEMBRE DE LA SECTE
| Re: In the cold light of day we're a flame in the wind (athenaïs), Lun 19 Nov - 22:15 | |
| Bienvenuuuue |
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Maddie Zuckerberg HUMAIN | CITOYEN DE LA RUCHE
| Re: In the cold light of day we're a flame in the wind (athenaïs), Lun 19 Nov - 22:32 | |
| bienvenue et bon courage pour ta fiche! |
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Shenron SD-7687 ANDROIDE | SYSTEME FONCTIONNEL
| Re: In the cold light of day we're a flame in the wind (athenaïs), Mar 20 Nov - 6:14 | |
| une humaine atteinte de cécité, ça promet dans un monde comme celui-là et ça doit être super intéressant à jouer côté RP je n’ai rien suivi de ce qui a été dit du côté des invités mais ce détail titille ma curiosité bienvenue parmi nous |
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Athenaïs d'Orléans HUMAIN | CITOYEN DE LA RUCHE
| Re: In the cold light of day we're a flame in the wind (athenaïs), Mar 20 Nov - 14:42 | |
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Satine MS-1403 DEVIANT | CITOYEN LIBRE
| Re: In the cold light of day we're a flame in the wind (athenaïs), Mar 20 Nov - 17:49 | |
| j'aime ce que je lis. j'aime ces choix. athenaïs promet d'être super intéressante jsfkdjnjkd. bienvenue à la maison, ma belle, et bon courage pour la rédaction de ta fiche. |
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Silas Orlov LA MAIN | MEMBRE DE LA SECTE
| Re: In the cold light of day we're a flame in the wind (athenaïs), Mar 20 Nov - 20:28 | |
| bienvenuuuuuuue je vais répéter mais ces choix promettent tellement ! j'ai hâte d'en lire plus et bon courage pour la suite |
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Thörsten Grønbæk LA MAIN | MEMBRE DE LA SECTE
| Re: In the cold light of day we're a flame in the wind (athenaïs), Mar 20 Nov - 21:15 | |
| Jolis yeux que voici Bienvenue sur DEM |
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Astrid DT-7138 ANDROIDE | SYSTEME FONCTIONNEL
| Re: In the cold light of day we're a flame in the wind (athenaïs), Mer 21 Nov - 2:27 | |
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Azula Orlov HUMAIN | CITOYEN DE LA RUCHE
| Re: In the cold light of day we're a flame in the wind (athenaïs), Mer 21 Nov - 12:02 | |
| j'ai pas suivi ce qui s'est dit en partie invités, mais comme les autres j'trouve ça super intéressant l'idée de la cécité et j'ai hâte de voir ça en rp ce personnage a l'air trop cool bienvenue parmi nous |
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Baz Hirchner HUMAIN | CITOYEN DE LA RUCHE
| Re: In the cold light of day we're a flame in the wind (athenaïs), Mer 21 Nov - 16:20 | |
| super idée que tu as eu bienvenue |
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Diana Windsor LA MAIN | MEMBRE DE LA SECTE
| Re: In the cold light of day we're a flame in the wind (athenaïs), Mer 21 Nov - 20:12 | |
| j'aime beaucoup l'idée aussi. et jlaw quoi. bienvenue sur le forum et bon courage pour ta fiche. |
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Athenaïs d'Orléans HUMAIN | CITOYEN DE LA RUCHE
| Re: In the cold light of day we're a flame in the wind (athenaïs), Mer 21 Nov - 23:02 | |
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Silas Orlov LA MAIN | MEMBRE DE LA SECTE
| Re: In the cold light of day we're a flame in the wind (athenaïs), Mer 21 Nov - 23:37 | |
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| Re: In the cold light of day we're a flame in the wind (athenaïs), | |
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