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| | The vultures all start circling, but still I rise ⚔ Témyskira |
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Témyskira Windsor HUMAIN | CITOYEN DE LA RUCHE
| The vultures all start circling, but still I rise ⚔ Témyskira, Mer 5 Déc - 1:22 | |
| L'avatar que je tente: - Code:
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<l><resa>eiza gonzález |</resa> themyscira windsor <ii>(12/12)</ii></l> |
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Témyskira Windsor HUMAIN | CITOYEN DE LA RUCHE
| Re: The vultures all start circling, but still I rise ⚔ Témyskira, Mer 5 Déc - 1:22 | |
| call to the sky look up don't ask why I'm fighting a battle, I'm fighting my ego. Lost youth, where did we go wrong ? I'm fighting for me, though, I'm lighting the long way home. Oh, the past it haunted me, Oh, the past it wanted me dead. Oh, the past tormented me, Oh, the past it wanted me dead. Oh, the past it haunted me, Oh, the past it wanted me dead. Oh, the past tormented me, But the battle was lost, 'Cause I'm still here. Les chiffres de la criminalité sont en hausse, depuis quelques temps déjà. Comment ton personnage vit-il cela ? Se met-il du côté des forces de l’ordre, voulant éradiquer toutes les traces de velléité ? Ou est-il plutôt du côté de ces criminels qui bafouent l’autorité publique ? « Adrian ? » Pour toute réponse, le silence. Pour toute compagnie, quelques bougies déjà bien consumées, et dont la flammèche vacille de par cet appel d'air qui s'engouffre dans la pièce alors que la jeune femme referme la porte derrière elle. Il n'est pas là, et elle s'en veut d'en avoir douté. Après tout, il a fort à faire, de par son métier, et ... Et il y a toutes ces choses qui se sont immiscées entre eux. L'incompréhension et la distance, pour commencer. Poussant un soupir, elle ôte l'écharpe qui enserrait son cou et la laisse tomber sur le dossier de la chaise la plus proche, avant de se défaire de son manteau, puis de ses gants. Personne ne voudrait qu'elle attrape froid, et compte tenu qu'elle faisait partie de l’Élite, on attendait d'elle qu'elle fasse le nécessaire pour ne pas attraper quelque virus. Après tout, elle en avait les moyens, alors, cela ne pouvant donc pas être une question de revenus ni d'autorité, il était hors de question que cela vire plutôt à l'inattention et au manque de sérieux. Quoi qu'il en était, s'il faisait plus chaud dans l'habitation qu'au-dehors, cela ne signifiait en rien qu'elle pouvait se targuer d'être à l'aise. Alors, bien vite, elle alluma un feu, de sorte à réchauffer la pièce, avant de parcourir rapidement des yeux une note laissée sur la table, et visiblement rapidement gribouillée par son époux, qui l'informait en effet avoir vu ses compétences médicales être sollicitées. Une simple information et rien d'autre ... Se frottant un instant le bout du nez pour le réchauffer, Témyskira finit par s'asseoir et par se saisir à nouveau de cette petite liasse qu'on était venu lui apporter alors qu'elle quittait tout juste Evangeline. La jeune femme était une ancienne avocate, et elle avait gardé des liens étroits avec certains de ses collègues, même si la confrère dont elle avait toujours été la plus proche avait malheureusement été au nombre des victimes mises au compte des androïdes, quelques temps avant la Nuit Rouge. Sans doute était-il attendue de Témyskira qu'elle garde un pied bien ancré dans la réalité en se tenant informée des thématiques majeures, comme la criminalité. Mais il s'agissait en premier lieu d'une réelle propension de sa part, d'un acte et d'une attitude naturels. De toute façon, il était bien connu que personne ne pouvait réellement la forcer à faire quoi que ce soit, pas même avec un couteau sous la gorge, menaçant et létal ! Alors, dans ses mains, elle tenait une liasse répertoriant les derniers crimes récemment jugés. Aucun secret professionnel n'était ici menacé, puisque tous les procès avaient eu lieu et étaient clos, sans parler du fait que la Justice ne se privait jamais de laisser possibilité à tous de connaître ses verdicts, de sorte à dissuader et à prévenir de toute pandémie. Mais le fait était que, malgré tout, malgré les sanctions prévues, malgré l'encadrement suffisamment répressifs pour ne pas pouvoir être taxé de laxisme, les choses allaient en s'envenimant. Ce qui ne pouvait que lui faire froncer les sourcils et retrousser le bout du nez, signe de son agacement autant que de son mécontentement. Il y avait de tout, et, malheureusement ... Témyskira ne voyait pas le monde en noir ou en blanc, bien au contraire. Elle savait faire la part des choses, et connaissait parfaitement bien l'art de la nuance et de la spécificité, et ce même si certains pans de son caractère pouvaient très bien laisser à penser qu'elle pouvait très rapidement être démesurée. Mais elle savait séparée le personnel du professionnel, et là ... Là, il s'agissait de s'informer, pour pouvoir en rendre compte à Evangeline, pour pouvoir également en discuter avec elle au besoin. En tant que sa conseillère, c'était son travail. En tant que sa belle-sœur, cela tenait plus du devoir. Si l'on cherchait de la diversité, on pouvait être servi. On avait castré un homme, l'avant-veille, pour avoir tenter de forcer une jeune fille en lui promettant de lui donner sa ration en échange, ce à quoi elle s'était refusée, sans que cela ne dissuade l'opportun. En parallèle, un enfant de 9 ans avait été pris à dérober son encas à une fillette de son âge. Le nombre de vols était en constante recrudescence. Certains devaient voler pour se nourrir, ou pour nourrir les leurs, car les rations à leur disposition ne suffisait pas. Et il en allait de même concernant l'habillement et le logement. Les conditions de vie étaient dures pour les basses strates de la société, c'était connu. Témyskira le savait, et ce même si elle n'avait jamais vécu dans la plus profonde des précarités, pas en étant née Ortega, et pas plus depuis qu'elle était devenue une Windsor. Profondément, une partie d'elle pouvait cependant comprendre les motivations qui pouvaient pousser certaines personnes à agir. La famille et la survie étaient deux grands fers de lance que les Humains ne pouvaient laisser partir a volo. Il fallait resserrer les rangs, surtout ces derniers temps, tout comme il fallait tenir le cap et ne pas se laisser dévorer et réduire à néant. Mais cela n'empêchait pas le fait qu'il y ait des règles. Et que le vol, même motivé, soit sanctionné, car sans cela, tout un chacun se sentirait brusquement libre d'agir à son aise. Et ce que l'on volait pour se l'approprier, on le retirait à quelqu'un d'autre. C'était un cercle vicieux, auquel il fallait bien savoir mettre un terme, aussi dur cela puisse-t-il être. Et la jeune femme aurait fait une bien piètre avocate si elle avait toujours laissé son cœur l'emporter sur sa raison. Or, tous s'accordaient pour dire qu'en gagnant une très bonne conseillère, on avait perdu une excellente avocate. Et puis, à côté de cela, il y avait les plus gros larcins, qui ne pouvaient passer pour des vols motivés par un besoin immédiat de survie. Il y avait également les infractions plus graves, comme les agressions physiques, les menaces directes, les tentatives de viol, également. Tous ces cas là l'avaient toujours laissée intraitable. Une société ne pouvait que se phagocyter et virer à l'anthropophagie si l'on commençait à tolérer certaines choses. Laissant tomber les papiers à côté d'elle, elle pencha la tête en arrière en fermant les yeux. Elle avait mal au crâne. Parce que rien n'était simple, et qu'elle ne pouvait encore une fois que sentir le mordant cynique et ironique de cette maxime bien connue de tous ceux qui officiaient pour la Justice ou la Loi : un homme fait ce qu'il a à faire malgré les conséquences sur sa vie, les obstacles, les dangers et la pression, car c'est là la base de ce que l'on appelle la morale humaine. C'était de John Fitzgerald Kennedy, ce qui ne faisait que rajouter de la corrosion et un goût amer dans sa bouche ... - Spoiler:
Liens cliquables, n'hésitez pas, c'est mieux avec la BO en fond sonore
Elle était épuisée. Elle était épuisée mais elle refusait de l'avouer et de se l'avouer. C'était qu'elle avait de la fierté et de l'orgueil, Témyskira. La journée avait été longue, et la jeune fille en avait parcouru, des kilomètres ! Ou plutôt avait-elle passé son temps à courir dans les couloirs, dès qu'on avait les yeux tournés. Pas que cela la change de d'habitude, mais aujourd'hui, elle avait fait un pari avec Isabel, la cousine de sa mère. Isabel, elle était donc de la génération d'Elvira, et donc pas de celle de Témyskira, mais en réalité, les deux jeunes filles n'avaient que 3 ans d'écart, et c'était Témys' l'aînée. Elle était plutôt contente de la situation, ou plutôt en éprouvait-elle là aussi une certaine fierté. Cela la différenciait en tout cas des autres enfants de son âge, ce dont elle était bien aise. Et ce en dépit du fait qu'elle n'avait pas vraiment besoin d'une raison supplémentaire pour sortir du lot. Elle était déjà très jolie, Témyskira, et, en riant, certains proches d'Alberto, le cousin de sa mère, lui prévoyaient déjà bien des mots de tête et des migraines pour dans quelques années, quand elle serait en âge d'être réellement courtisée. Témys', elle n'avait pas de père. Enfin si, comme tout le monde. Mais elle s'appelait Ortega, et ce même si sa mère n'était pas l'aînée de sa Lignée, et que, donc, normalement, elle n'aurait jamais dû transmettre son nom de famille à sa fille. Mais la situation était particulière, et ... Et personne ne savait qui était le père de Témyskira. Ce qu'en pensait la principale intéressée ? Et bien, elle s'en fichait un peu beaucoup. Cela ne changeait rien à sa vie, si ce n'était que certains avaient quelque fascination et quelque intérêt déplacés à son sujet, mais bon ... Et puis, il y avait Alberto. Alberto qu'elle considérait bien plus comme un oncle que comme le cousin de sa mère. Il était le futur de la Lignée Ortega, destiné à en devenir le Leader dans quelques années. Il était aussi la figure masculine auto-attitrée pour Témyskira. Et la naissance de son fils, quelques semaines plus tôt, ne changeait absolument rien à la donne. Pour elle, il était comme son oncle, et elle éprouvait à la fois du respect et de la fascination pour lui. Autant qu'elle en éprouvait pour sa mère, en souriant et en étant déjà à moitié assoupie, là, alors qu'Elivra lui chantait une douce berceuse pour qu'elle cesse de s'agiter et qu'elle accepte de dormir. Elle était forte et belle, sa mère. Et jeune, aussi. Elle l'aimait, s'occupait bien d'elle, n'était pas aussi coincée que les autres mères de famille, et puis ... Et puis elle aussi, elle avait un fort caractère. Alors, de quoi pourrait bien manquer Témyskira, et ce même si elle n'avait pas de père ? ... Ce qu'elle chantait bien, tout de même, sa mère ... Sérieusement, qui avait bien pu en douter ? La jeune femme venait de réussir haut la main le diplôme validant tous les enseignements qu'elle avait reçu jusque là, celui-là même que marquait la fin des années de relative insouciance et qui devait désormais la plongée dans le grand bas des études de droit. Cela ne lui faisait pas peur, pas plus que cela ne lui donnait l'impression qu'on allait lui couper les ailes et la priver de sa liberté. Il n'était pas encore né celui qui pourrait se targuer de la faire perdre de sa fougue, de son assurance, de sa force et de sa vitalité ! Elle était une Ortega, ¡ joder ! Et elle aimait beaucoup cela. Parce que cela l'inscrivait au nombre des jeunes gens issus de l’Élite, avec les privilèges suprêmes allant avec, bien sûr, et ce alors même qu'elle était parfaitement consciente qu'il lui incombait certaines responsabilités spécifiques, dès aujourd'hui ou bien plus tard. Ensuite ... Ensuite, c'était connu, les Ortega n'étaient pas ceux qui suivaient le mieux à la lettre les préceptes qu'inculquaient la Ruche, parce que tout cela leur semblait bien difficile, et ce même tant de générations plus tard. Et c'est bien connu, mais les choses étaient quand même mieux avant, alors que maintenant, il fallait composer, faire avec. Peut-être que cela expliquait alors pourquoi ils étaient tant accrochés à certaines choses issues de leur passé, ce que les autres pouvaient bien qualifier de reliques si ça leur plaisait. On glissait encore quelques mots hispaniques, de ci de là, dans les conversations, ou bien encore on s'acharnait à ce que chaque Ortega apprenne à parler espagnol dès la plus tendre enfance. Les Ortega, c'était bien connu aussi, mais ils avaient le sang chaud, et des origines ibériques que ni le temps ni les mariages avec d'autres grandes familles n'étaient parvenus à dompter, canaliser ou diluer, sous certains côtés. Témyskira avait le caractère des Ortega, le charme des courbes féminines des anciennes contrées latines, aussi. Ajoutés à un petit on ne savait quoi, que tous, dès lors, estimaient lui venir de ce père dont nul ne savait quoi que ce soit si ce n'était qu'il existait, en était pour preuve sa naissance et son existence. Oui, elle avait réussi haut la main, Témys', et elle comptait bien ne pas s'arrêter là. Elle était sure qu'elle allait faire un malheur, en tant qu'avocate, dans quelques années, tout comme elle était sure et certaine que cela ne ferait que contribuer à lui conférer un regain d'aura. Déjà que certains admiraient sa propension à mystérieusement savoir dompter le caractère irascible d'Alberto ... Il n'y avait pas de tenue de dompteuse de fauve, dans la Ruche. Mais grâce aux savoirs emmagasinés et transmis, elle savait tout de même à quoi cela ressemblait, et ... Et franchement, ça lui irait bien, vous ne trouvez pas ?! Il était défendu et assez mal vu de courir dans les couloirs. Une nouvelle fois, Témyskira le savait bien, mais le nombre des années n'avait en rien entamer sa propension à ne pas être des plus raisonnables. Et puis, merde, elle était heureuse ! Était-ce défendu d'être heureux, d'avoir des émotions, de ressentir de grandes joies, et de sentir votre corps ne pas être en mesure de tout contenir, vous poussant à extérioriser ? Et puis, c'était le jour de son mariage. Elle venait tout juste de devenir Madame Adrian Windsor. On pouvait donc bien tout lui pardonner en ce jour, dès lors, non ? Surtout qu'elle ne faisait de mal à personne, et qu'elle savait ne pas rentrer frontalement dans la moindre personne qu'elle rencontrait. Elle n'avait toujours pas deux pieds gauches, et continuait d'être très dextre. Una anguila real, comme dirait Alberto ! Elle était heureuse, tout simplement, et, parce qu'elle s'était conformée à la norme du mariage, contrairement à sa propre mère ou à Isabel, la cousine de cette dernière, peut-être la jeune femme voulait-elle simplement rappeler à tous, et se rappeler à elle aussi, au passage, qu'elle n'en perdait pas pour autant son petit grain de folie et son caractère quelque peu enflammé. Et puis ... Elle ignorait si Adrian lui donnait la chasse, ou s'il allait se décider à le faire. Elle ne regardait pas derrière elle, pas là, pas maintenant, parce qu'elle sentait battre le frisson du suspens tout contre son échine, ce qui lui collait la chair de poule, et parce qu'il valait mieux regarder là où l'on va, quand on court, pour éviter toute chute ou toute collision. Et puis, oui, il était plus que grisant pour elle de ne pas savoir si le si bien élevé Adrian Windsor allait lui courir après, ou partir rapidement à sa poursuite, après qu'elle lui ait susurré des paroles pas forcément très politiquement correctes et acceptables en société, là, au creux de l'oreille. Arthur Raimbaud avait écrit que l'on n'était pas sérieux quand on avait 17 ans. Et bien, même si cet âge fatidique était déjà passé depuis plusieurs années pour Témyskira, elle serait bien partante pour tout de même dire que la maxime s'appliquait à elle. Et pas juste là, maintenant, mais souvent, tout le temps. Elle était heureuse, elle était amoureuse, et ... Et elle sentait son cœur battre jusque dans ses tempes. Et cette alliance, à son doigt, était aussi légère qu'une plume, mais aussi ardemment dévorante que le creux des baisers de son désormais époux au creux de ses reins. Elle n'avait presque rien compris, quand ça lui était tombé dessus. Jusqu'à maintenant, ces histoires de coup de foudre, cela l'avait laissée bien dubitative. Le concept en lui-même était de toute façon étrange, et alors qu'on lui promettait depuis toujours qu'elle ne pourrait que voir une foule de prétendants tomber à genoux devant elle pour l'épouser, elle avait toujours su que les mariages d'intérêt sont bien plus légions que les mariages d'amour, au sein de sa classe sociale. Mais là ... Il était bien impossible à quiconque de vous dire, exactement, quand tout ceci avait commencé entre Adrian et elle. C'était en quelque sorte leur petit secret, leur jardin privé. Lui, le médecin, elle l'avocate. Lui, le Windsor, elle, la Ortega. Il n'y avait eu aucune apparition de dernière minute, aucune arrivée d'un soit disant messie. Témyskira ne connaissait toujours pas l'identité de son père, ce qui lui importait peu. Mais sa mère avait laissé glisser quelques informations, ne serait-ce que pour confirmer que le mariage avec Adrian était possible, qu'aucun cousinage de premier degré caché ne s'érigeait entre eux. Mais l'essentiel, aujourd'hui, pour elle, c'était qu'elle était devenue sa femme. Il était à elle, elle portait son nom, et donc ... Donc tous ne pouvaient plus ignorer de qui elle était l'épouse, et donc, plus personne ne pouvait feindre d'encore le croire, lui, sur la liste des célibataires à marier. Il était à elle, elle était à lui, et ... Et elle était heureuse, heureuse et amoureuse, Témyskira. Alors, on allait bien lui pardonner le fait qu'elle courrait dans les couloirs, non ? C'était ... C'était dur. Dur et compliqué. Pendant si longtemps, elle n'avait même pas eu besoin de penser et songer à aligner deux pas l'un après l'autre pour que son cerveau commande à son corps de le faire de lui-même. C'était comme respirer, ou battre des cils. Des automatismes, des réflexes, des gestes auxquels on ne prêtait même plus attention mais qui étaient pourtant vitaux. Et là ... Là, c'était catastrophe sur catastrophe. Il avait d'abord fallu quitter la Ruche, là où elle était née, avait grandi, là où elle avait tous ses repères. Elle aimait les challenges, les nouvelles choses et le fait de sans cesse remettre son ouvrage sur le métier, Témyskira. Sans doute par crainte de s'endormir ou de se ramollir dans une existence trop plane, trop téléphonée. Mais là, tout surgissait d'un coup, sans trop prévenir, ou alors elle n'avait pas vu les signes, et il fallait tout gérer. Tout gérer sans chuter ni trembler, parce qu'il y avait des tas d'yeux braqués sur vous. La jeune femme n'était pas au nombre des Leaders de la Ruche, mais étant une Ortega aujourd'hui mariée à un Windsor, il se trouvait tout de même que son presque-oncle Alberto en était tout de même un, sans parler de Louis, son défunt beau-père, aujourd'hui remplacé par Evangeline, sa belle-sœur. Elle baignait dans ce milieu là depuis toute petite, Témyskira. Elle faisait partie de l’Élite, elle savait que cela avait ses avantages et ses obligations en contrepartie. Et puis, aujourd'hui, il ne s'agissait plus de faire honneur qu'aux Ortega. Il y avait également Adrian. Adrian, son époux, et toute sa famille. Mais c'était dur, si dur ... Ils avaient perdu Louis, durant l’Exile. Propulsant Evangeline sur le devant de la scène, bien qu'elle y ait été préparée depuis toujours. C'était juste que ... Juste que le couperet était si vite tombé, et que cela avait été si brutal ... Cela avait été un choc, un choc auquel elle ne s'attendait pas, et sans doute cela contribua-t-il à la perte qu'elle avait personnellement vécu si peu de temps après. Lorsqu'elle avait compris qu'elle était enceinte, cela l'avait effrayée, plus que tout au monde jusque là. Parce que les circonstances n'étaient pas les meilleures. Parce qu'il fallait quitter la Ruche, laisser derrière soi un confort et une sécurité, ainsi que la certitude de pouvoir y bénéficier des meilleurs soins et du meilleur suivi, quand au dehors, tout n'était qu'incertitude, crainte et danger. Elle n'en avait rien dit à personne, les premiers temps, trop effrayée que ce ne soit que son corps qui réagisse à ce changement de vie si brutal. Trop effrayée de la vérité, sans doute aussi ... Mais il n'y avait plus eu de doute à l'instant même où elle avait perdu le bébé. Son bébé. Leur bébé, à Adrian et à elle. Un enfant dont elle n'avait rien dit à son époux, portant depuis ce secret et ce deuil sur la conscience et sur ses épaules. Et maintenant, il y avait la mort d'Ethel, victime innocente et soudaine des androïdes. Un mort de plus sur la liste. Un nom de plus dans la bouche de la Main, pour transmettre leurs idées et appuyer leur rhétorique. Et Témyskira encaissait. Elle encaissait sans en pipier mot, sans manifester oralement et clairement sa douleur, sauf quand elle était seule, et ... Et elle ne savait même pas si son époux se laissait leurrer, ou s'il voyait par delà les apparences. Avant, elle aurait su, et il n'y aurait eu aucun doute à avoir, mais maintenant ... Essuyant une larme, elle finit par faire disparaitre au mieux toute trace de sa tristesse et de sa peine. On l'attendait pour diner, et ... Et mieux valait éviter d'être sujette à des questions auxquelles elle ne voulait pas répondre, car si peu sure de bien trop savoir quoi dire. 7 ans. Certains disent que l'amour dure 7 ans. Mais dans ce cas là, après, il devient quoi ? Où s'enfuient les sentiments qui unissaient en symbiose deux êtres qui s'étaient tant aimés ? Que deviennent les deux parties ? Est-ce qu'elles oublient, est-ce que leur relation s'effrite pour ne plus ressembler qu'à un immense gâchis ? C'était dur. Plus dur qu'elle ne l'aurait pensé, sans doute parce qu'elle avait voulu fermer les yeux sur le fait que ce genre de chose pouvait arriver à tout le monde, et donc, par définition, y compris à elle. A ses yeux ... A ses yeux, Adrian et elle n'en étaient pas encore rendus au point de non retour, loin de là. Elle l'aimait encore, et elle savait que le sentiment était réciproque, car ... Car certains gestes, certaines paroles, certains regards et certaines attentions n'y trompaient pas. Mais ... Mais ce n'était plus comme avant, et ... Et c'était comme s'ils avaient tant de choses à se dire sans trouver les mots. Alors, ils remettaient ça au lendemain, et quand le lendemain venait, ils se laissaient submerger par tout le reste, et reportait encore. Elle voulait le confronter, parfois, si fort. Le prendre par les épaules, et le secouer. Lui faire mal, aussi, un peu, pour qu'il réagisse, pour qu'elle puisse espérer le piquer au vif et l'entendre lui dire enfin tout ce qu'il pensait d'elle, d'eux, de leur mariage, de leur couple, de leur relation. Les temps avaient été durs, et ils continuaient de l'être, ce qui n'arrangeait rien à la situation. Mais ... Mais elle voulait croire, fort fort fort, que si plus rien n'existait entre eux, alors qu'elle le verrait, le saurait, le comprendrait. Que s'ils ne devaient plus s'aimer, cela serait survenu à l'instant même où tout était parti a volo, où il avait fallu quitter la Ruche, et s'aventurer à l'extérieur. Quand Louis était mort. Louis Windsor, son père à lui, son beau-père à elle. Oui, sûrement, face à la première grande épreuve qu'ils traversaient ensembles, elle aurait dû voir l'édifice de leur mariage se fissurer et s'écrouler, mais ... Mais ils étaient encore debout, tous deux, et ils partageaient encore le même lit. Oui, tout aurait dû faire naufrage pour eux à la mort de Louis. Quand, aussi, dans les jours qui avaient suivi, elle avait perdu l'enfant qu'elle attendait. Leur enfant. Cet enfant dont elle n'avait pas eu le temps de lui apprendre l'existence. Sans doute aurait-elle dû partager la nouvelle, fut-elle tragique, avec lui. Mais sur le moment, elle avait estimé que la perte de son père lui pesait déjà tant, et maintenant ... Maintenant, était-il trop tard ? Adrian avait désormais des préoccupations quelque peu différentes des siennes, à elle. Il avait rejoint la Main, ce dont elle ne savait que trop penser, et ce bien que cela lui laissait un coup acide, piquant et amer dans la bouche, alors qu'instinctivement, et de plus en plus souvent, le simple fait de parler de la Main lui donnait presque des crises fantomatiques d'urticaire. Ce qui la rassurait, c'est qu'elle savait qu'elle n'était pas la seule incommodée par tout ceci. Son pauvre frère Andrew l'était aussi. Mais raisonner Adrian était un défi incommensurable, et elle craignait si fort que cela ne contribue encore plus à brouiller les signaux entre eux, à ajouter de la friture sur la ligne, comme on dit. Même si intérieurement, elle bouillait de plus en plus. Mais elle devait se réfréner, car plus que jamais, elle les sentait tous deux sur la corde raide et sensible. Même si la nuit, elle le sentait encore, là, tout contre elle, sa chaleur la nimbant d'une aura rassurante quand elle se réveillait d'un mauvais rêve ou d'un cauchemar. Elle le voyait continuer à la serrer contre lui, par réflexe, dans son sommeil, alors qu'il dormait encore. Mais il y avait ces nuits où il n'était pas là, ces soirées où elle dînait seule. Ces autres fois où elle allait le voir, lui. Lui qui n'était pas son époux. Lui qu'elle avait pendant si longtemps sans doute si mal considérer. Elle n'avait pas encore franchi la ligne, parce que ... Parce qu'il y avait Adrian, et qu'aucune rupture n'était consommée entre eux. Mais maintenant, elle ne savait plus trop quoi faire, quoi dire, quoi penser. Ignorante des sentiments qu'ils entretenaient respectivement à l'égard l'un de l'autre, en tant que mari et femme, mais parfaitement consciente qu'il demeurait malgré tout de l'amour dans leur couple. N'est-ce pas ? ... |
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Kaleb Cohle HUMAIN | CITOYEN DE LA RUCHE
| Re: The vultures all start circling, but still I rise ⚔ Témyskira, Mer 5 Déc - 2:42 | |
| La vibe amazone/Wonder Woman avec ce prénom me ravit plus que de raison Bienvenue par ici Encore une plume à se damner, je suis ultra fan de ton style et j'ai hâte d'en dévorer plus Je te souhaite de t'éclater par ici, bon courage pour la rédaction |
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Nolan AY-9378 ANDROIDE | SYSTEME FONCTIONNEL
| Re: The vultures all start circling, but still I rise ⚔ Témyskira, Mer 5 Déc - 8:12 | |
| Aleeeeeex Je suis tellement contente de te retrouver Puis ce perso est ouf, le lien est ouf, c'est hyper intéressant et je vais tellement vous stalkeeeer Et j'arrive sur discord parler d'un lien avec le petit Andrew parce que j'ai une idée Et bienvenue mon chat |
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Briana Bettencourt HUMAIN | CITOYEN DE LA RUCHE
| Re: The vultures all start circling, but still I rise ⚔ Témyskira, Mer 5 Déc - 9:48 | |
| bienvenuuuuue |
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Genya Starkov LA MAIN | DIRIGEANT
| Re: The vultures all start circling, but still I rise ⚔ Témyskira, Mer 5 Déc - 10:09 | |
| l'aes est si belle et puis eiza est un super bon choix, c'est elle que j'avais imaginé en mettant une place de 31 ans chez les ortega donc je peux qu'approuver bienvenue par ici, hâte de lire la fiche et de stalker vos rp et puis il nous faudra un lien avec mon dc (dorothée) vu que si j'ai bien compris t'es la femme de son fils adoré |
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Neith Bettencourt HUMAIN | CITOYEN DE LA RUCHE
| Re: The vultures all start circling, but still I rise ⚔ Témyskira, Mer 5 Déc - 10:14 | |
| aleeeeex je suis trop trop contente je me disais en plus l'autre jour que je devais te convaincre de venir 8D en tout cas, neith est une windsor de naissance donc on pourra se trouver un lien ! choix de pseudo et d'avatar on point bienvenuuuue |
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Astrid DT-7138 ANDROIDE | SYSTEME FONCTIONNEL
| Re: The vultures all start circling, but still I rise ⚔ Témyskira, Mer 5 Déc - 15:29 | |
| eiza en windsor, j'approuve. bienvenue parmi nous. |
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Silas Orlov LA MAIN | MEMBRE DE LA SECTE
| Re: The vultures all start circling, but still I rise ⚔ Témyskira, Mer 5 Déc - 17:39 | |
| alex, toi ici (dsl j'ai des feels du passé ) contente de te voir dans le coin, t'as fait un super choix de perso ! j'ai hâte d'en lire plus sur la demoiselle, et de lire vos rps bref, bienvenue à toi ! et bon courage pour la suite |
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Magnus Tonelli LA MAIN | MEMBRE DE LA SECTE
| Re: The vultures all start circling, but still I rise ⚔ Témyskira, Mer 5 Déc - 20:14 | |
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Témyskira Windsor HUMAIN | CITOYEN DE LA RUCHE
| Re: The vultures all start circling, but still I rise ⚔ Témyskira, Mer 5 Déc - 23:01 | |
| Kaleb; merci pour tous ces beaux compliments, je tâcherais de ne pas te décevoir ! Nolan; merci tout plein toi, même si c'est mal de tenter les gens ! Ouais, Témys' va grave apprécier Andrew, qui continue à être gentil avec elle, lui ! Briana; merci toi, que tu es belle ! Genya; les grands esprits se rencontrent, c'est magnifique Effectivement, un lien s'imposera, surtout que j'ai une idée Neith; obligatoire le lien entre nous, tu rigoles !!! Je suis si contente de te retrouver moi aussi Astrid; t'as vu ça ? Et moi j'approuve Pom !! Silas; nan mais c'est bien les feels Merci toi Magnus; merci beaucoup |
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Kestrel Windsor HUMAIN | CITOYEN DE LA RUCHE
| Re: The vultures all start circling, but still I rise ⚔ Témyskira, Mer 5 Déc - 23:07 | |
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Olaf Brekker HUMAIN | CITOYEN DE LA RUCHE
| Re: The vultures all start circling, but still I rise ⚔ Témyskira, Mer 5 Déc - 23:40 | |
| L'aes, le choix d'avatar, ce début de fiche, le couple que je vois se profiler à l'horizon, les feels, mon petit coeur en miettes ... (sorry je crois que je me suis emportée ) BIENVENUE avec toute cette awesomitude ! |
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Lyanna Marlowe LA MAIN | MEMBRE DE LA SECTE
| Re: The vultures all start circling, but still I rise ⚔ Témyskira, Mer 5 Déc - 23:47 | |
| je repasse parce qu'on se connait d'un autre forum, je savais que ton pseudo m'était familier indice → Sashkya |
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Témyskira Windsor HUMAIN | CITOYEN DE LA RUCHE
| Re: The vultures all start circling, but still I rise ⚔ Témyskira, Jeu 6 Déc - 0:02 | |
| Kestrel; il faut le dire à Adrian ça, il veut plus se reproduire ... Merci beaucoup en tout cas Olaf; merci tout plein toi, j'me suis appliquée pour les aes Et encore, accroche bien ton p'tit cœur, t'as encore rien lu Lyanna; spotted Merci toi |
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Lazar Orlov LA MAIN | MEMBRE DE LA SECTE
| Re: The vultures all start circling, but still I rise ⚔ Témyskira, Jeu 6 Déc - 20:21 | |
| le prénom, eiza, la famille, tout J'AIME TOUT bienvenue par ici |
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Diana Windsor LA MAIN | MEMBRE DE LA SECTE
| Re: The vultures all start circling, but still I rise ⚔ Témyskira, Sam 8 Déc - 12:03 | |
| EIZA EN WINDSOR super choix. bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche. |
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Témyskira Windsor HUMAIN | CITOYEN DE LA RUCHE
| Re: The vultures all start circling, but still I rise ⚔ Témyskira, Dim 9 Déc - 3:59 | |
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Adrian Windsor LA MAIN | MEMBRE DE LA SECTE
| Re: The vultures all start circling, but still I rise ⚔ Témyskira, Dim 9 Déc - 18:00 | |
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Témyskira Windsor HUMAIN | CITOYEN DE LA RUCHE
| Re: The vultures all start circling, but still I rise ⚔ Témyskira, Dim 9 Déc - 18:37 | |
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Adrian Windsor LA MAIN | MEMBRE DE LA SECTE
| Re: The vultures all start circling, but still I rise ⚔ Témyskira, Dim 9 Déc - 19:51 | |
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| Re: The vultures all start circling, but still I rise ⚔ Témyskira, | |
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| | | | The vultures all start circling, but still I rise ⚔ Témyskira | |
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