Nolan AY-9378 ANDROIDE | SYSTEME FONCTIONNEL
| always remember us this way. (azulan) , Ven 7 Déc - 20:58 | |
| C'est trop tard. Trop tard. Ils vont couler, l'eau a déjà atteint les chevilles de toutes les personnes à bord. Quelque part, un enfant pleure dans les bras de sa mère. Nolan le regarde en songeant à la vie qu'il aurait du avoir, autant ce petit garçon que lui. Le brun deglutit, les émotions commencent à percer la coque solide du condamné. Elles le prennent aux tripes, étranglent sa gorge et lui procurent un intarissable sentiment d'urgence. L'eau monte doucement et pourtant il faut qu'il agisse, qu'il fasse quelque chose. Mais ils ne peuvent rien faire. Les portes sont coincées, verrouillée par un système qui a grillé au contact de l'eau. Impossible de pirater ça, impossible de se delivrer. Enfermer par la technologie. Il était censé la rejoindre. Azula. Nolan ferme les yeux et c'est à cet instant qu'une unique larme coule contre sa joue. Il soupire. Comme pour s'échapper de ses émotions mais personne ne s'echappe, ni de ce bateau ni de soi-même. Le brun ère dans la pièce comme une âme en peine. Il ne peut pas abandonner il ne veut pas abandonner. Il touche à tour, distraitement. Son esprit ne fait que revenir vers Azula, ses yeux brillants, ses cheveux qui volent contre son visage, son souffle chaud contre sa gorge quand il la prend contre lui. Les doigts du brun ne semblent pas vouloir s'arrêter, comme un aveugle à la recherche d'une prise, il cherche une issue, un trou, une fête, n'importe quoi. Ses gestes se font frénétiques, tandis que l'eau monte encore. Impossible d'y échapper et il le sait. Il voudrait juste la revoir une fois. Juste l'embrasser, lui dire ce qu'il n'a pas assez dit. Et ce qu'il n'a jamais dit. Nolan à presque fait le tour de la pièce quand il pose ses doigts sur une radio. Elle semble fonctionner. Radio de secours, elle est alimentée par un courant probablement protégé. Nolan se saisit du micro, lance un premier appel. "Mayday ! Il y a quelqu'un ? Anybody listening?" Nolan essaie plusieurs langues, conscient d'être en eaux internationales. L'appel d'urgence est entendu, enfin. Mais après quelques secondes d'échange, Nolan réalise rapidement qu'ils sont perdu. Trop loin du premier port, et avec les portes fermées... Les services de secours parlent à un homme condamné. "Puis-je laisser un message ? À Azula Orlov. Elle habite à Newhill. Transmettez lui mon message s'il vous plaît." Une seconde. "Allez-y monsieur." ... La gorge est serrée. Étranglée d'émotion. Nolan regarde autour de lui, s'assure qu'on ne l'écoute pas. Il se colle contre le mur glacial et pose son front contre l'acier peint de blanc. "Azula." il prend une grande respiration. "Je ne serai pas au port demain matin, tu le sais peut être déjà. Je suis désolé, tu sais que je n'aime pas être en retard..." un léger rire s'échappe, mais nerveux. Il va mourir et elle va vivre. Au moins elle vivra. C'est la première fois qu'elle ne voyage pas avec lui et Nolan n'en a jamais été plus heureux. "J'ai peur." il n'a jamais eu peur de l'admettre, mais elle n'est pas la pour le rassurer, cette fois. "Le bateau est en train de couler et les portes sont verrouillées. J'ai essayé de trouver une issue, je voulais te rejoindre mais... Il n'y en a pas. Les secours sont trop loin, ils n'arriveront pas à temps. Ils vont venir. Ils vont essayer, mais le bateau aura coulé. Au moins tu peux vivre, toi. Continue ce que l'on a commence, s'il te plaît. Ça ne peut pas s'arrêter parce que je ne suis plus là. Tu es forte, bien plus que moi. Tu surmonteras cet événement et... Et tu trouveras peut être quelqu'un d'autre." il deglutit. L'idée lui donne la nausée mais elle ne peut pas rester seule toute sa vie à faire le deuil de lui. Il ne peut pas souhaiter ça même si au fond, lui n'aurait jamais pu en aimer une autre. "il faut que tu vives, Azula. Tu es tellement belle quand tu souris... Ne t'arrêtes pas de sourire, vis pour moi, pour nous. Et n'oublies jamais que je t'aime. Va dans mon appartement. Dans ma chambre, ouvre l'armoire près de la porte et prend la boîte sous mes vestes de costume. Dedans, il y a une autre boîte. Ouvre la et garde ce qu'il y a l'intérieur, peut importe ce que sera le reste de ta vie, garde ça pour moi ne t'en sépare jamais. J'aurais aimé pouvoir encore t'embrasser, juste une fois. Le souvenir de tes lèvres et de ton regard m'accompagnera jusqu'à la fin. Je t'aime Azula. "
(mise en page quand je ne serai pas sur mon tel Aha) |
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