Kaori Liang LA MAIN | DIRIGEANT
| WITH NO ONE THERE TO HEAR. , Sam 1 Déc - 13:48 | |
| prise en flagrant délit dans la ville des monstres ; machines infernales qui se pavanent dans les rues pavées comme si la terre étaient à eux. triste cauchemar qu'il faudrait nettoyer, carcasses métalliques dont il faudrait se débarrasser, et pourtant. ils persistent, ils s'acharnent -- copies conformes des êtres qu'on voit tous les jours, visages qui ne sont que purs produits d'une imitation grotesque. elle s'apprête à partir, ombre dans la ville, pas silencieux et terribles qui annoncent le déluge prochain, quand elle est arrêtée par une silhouette inconnue. l'un d'eux, qui se tient devant la seule sortie de la ruelle. " l'infâme qui garde l'antre du diable. " un murmure amer, qui s'ajoute au sourire narquois, alors que la capuche quitte son crâne pour dévoiler les canines blanches. " puis-je passer ? " menace gardée silencieuse ; elle préférerait encore fuir que de le toucher, alors il n'est pas temps de proférer des prophéties qu'elle ne serait prête à accomplir de sa propre main. les monstres, quoi que similaires aux machines qu'elle démonte chaque jour, sont un concentré d'impiété qu'elle préférerait encore ne pas approcher de trop près.
@nolan ay-9378 |
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Nolan AY-9378 ANDROIDE | SYSTEME FONCTIONNEL
| Re: WITH NO ONE THERE TO HEAR. , Dim 2 Déc - 16:28 | |
| L’hiver se fait plus puissant, ces derniers jours. Abattant sans cesse son infatigable fraîcheur, comme si la Terre savait que ceux qui l’avaient lentement tuée étaient à nouveau vulnérables. Sortis à l’air libre, prêts à succomber à son implacable vengeance. Vengeance qui ne le touchait pas, ni lui ni ses semblables. Les mécanismes de son corps artificiels étaient insensible au froid glacial qui fouettait l’épiderme humain, et gelait tout sur son passage. Alors comme toujours, l’homme de métal n’était que vêtu de son habituel costume d’analyste, lui conférant une apparence étrange au milieu de la neige qui s’accumulait ici et là. Son inhumanité était inscrite partout sur lui, et surtout à sa tempe droite, où un cercle de lumière tournait sans cesse, passant parfois du bleu au jaune et, plus récemment, au rouge. L’analyste observait une des sorties de la ville, pour un rapport à rendre à ses dirigeants. C’est là qu’il fut interrompu.
La voix de la mortelle s’éleva dans l’air, captée par les récepteurs audio de l’androïde qui posa alors le regard sur elle. Avant même qu’elle ne retire sa capuche, il savait qu’elle était humaine. Aucun androïde – pas un fonctionnel – ne lui aurait parlé comme ça. Ou se serait vêtu ainsi. L’absence de led à sa tempe ne faisait que confirmer ses pensées. « Que faites-vous ici ? » Il ne répondit pas à son autre question. Il n’avait pas reçu d’ordre spécifique, Nolan, si il croisait un humain. Mais la guerre était là, et il avait fait partie de ses instigateurs, en indiquant que les humains étaient une maladie à éradiquer. Et les guerres exigeaient des morts, des prisonniers, un génocide, dans ce cas. Mais lui n’était pas un soldat, et lui ne pouvait pas attaquer. |
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