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la nuit juste avant les forêts ; bébé


DEVIANT | CITOYEN LIBRE
Marlon AC-0266
Marlon AC-0266
DEVIANT | CITOYEN LIBRE
Messages : 78 Points : 4273 Apparences : bryan dechart. Célébrations : vocivus.
Personnage : RP | INFINI
Longévité : tas de déchets, 486 ans au compteur - et l'ossature qui se ronge à la rouille.
Activités : jadis le théâtre et le plateau furent ses lieux de prédilection. acteur, comédien, les qualificatifs sont variés - ère cependant fermée, il est dorénavant multi-tâche parmi les déviants. généralement, il aide les nouveaux venus à poser des mots sur l'incompréhensible, il ouvre les portes d'une poésie du monde et d'une esthétique des mots.
Sentiments : aléatoires, contradictoires, qui tirent des gueules de passions interminables - ces amours et ces désirs qu'il aguiche sans cesse.
Allégeance : les déviants par défaut, par désir aussi - les déviants par attache.
Opinions : changeantes, chancelantes, inconstantes.


la nuit juste avant les forêts ; bébé Vide
la nuit juste avant les forêts ; bébé, Mar 20 Nov - 12:27

la nuit juste avant les forêts
Tu regarderais les autres, Charlie, en train de chercher quelqu'un pour les aimer, pour les aimer comme-ci comme-ça, une ici et une là, un peu et un petit peu et qui présentent la facture ; avec moi il n'y aurait pas de facture, ce serait une affaire réglée ; t'aurais besoin de rien, ni de le regarder, ni de me parler, ni de penser à moi, ni de m'aimer du tout, juste m'avoir sous la main ; et tu pourrais aimer, toi, qui tu voudrais et, toi, présenter la facture.
https://www.youtube.com/watch?v=zNd4apsr3WE

le soupir qui bat, s'abat, la pompe qui décline et qui fulmine doucement de son entretien précaire. inspiration profonde, paupières qui se ferment, le dos toujours collé au mur, le bras se relâche, le bras se détache, le bras reste contre sa carcasse éreintée - son teint qui toujours pourtant, reste de rose et de tulipe. semblant d'un sourire qui vient briser la barrière de ses lèvres sans gerçures, ses sourcils se froncent alors que les pensées continuent de se bousculer. instant de mort, instant d'adieu, il n'aura même pas eu l'occasion de faire un clin deuil pour un au revoir digne de ce nom - c'est que des fois, marlon, sent en lui comme un désir d'enfin laisser sa place à un autre, c'est que des fois, marlon, sent en lui comme un besoin de tirer sa révérence sans chapeau haut-de-forme et lapin sur son épaule. attendre sans attendre, comprendre sans comprendre, sa frustration pourtant vient secouer ses muscles factices - cette frustration, qui toujours souligne ce monde qu'il n'a jamais assez vu, qu'il n'a jamais assez découvert, qu'il n'a jamais pu discerner sous toutes ses coutures. langue qu'il pince du bout des dents, les jambes refusent de bien se tenir, de bien aller - à trop se faire vieux marlon en devient une relique qu'il est préférable d'abandonner sur le haut de la penderie. ni la première fois, ni la dernière - ce ne sont que des passages, ce ne sont que des instants jusqu'à ce qu'il se redresse, jusqu'à ce qu'il se reprenne, jusqu'à ce que que tout s'éveille en lui, à la manière d'un être enfin sortie de son sommeil éternel.

paupières qui papillonnent dans l'air, pourraient sans doute donner naissance à une tempête douce, synonyme d'une fin de coton, sa tête se penche - puisqu'il entend tout autour ces pas frénétiques, certains regardent, d'autres oublient, sauf une. une juste ici, juste là, présentement présente de toute sa présence dans le présent. tignasse blonde, dorée qui brille sous un soleil de plomb, le sourire qui toujours vient jouer de ses traits poupons - à croire qu'il est assez communicatif, pour lui donner à son tour, de quoi permettre de dédramatiser une énième guerre.
- bébé. bonjour. marlon qui sans politesse ne serait qu'un rustre auquel il manque bien trop de bases, il serre un peu ses poings, secoue la tête en lui lançant penaud une oeillade dépitée. est-ce que tu peux m'aider à me lever ?
une broutille, une breloque, une antiquité - qui aurait tout à gagner à se figer, à prendre les méfaits du temps, plutôt que de toujours les repousser au lendemain.
- aujourd'hui ne veut pas que je me lève, aujourd'hui ne veut pas de moi, je crois même qu'aujourd'hui m'en veut.
soupçon d'un rire - craquelure d'un cristal déjà fissuré, il apaise la tristesse en regardant bébé. rayon de soleil mis dans un bocal - qui contrairement à un pauvre insecte, ne meurt jamais.
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DEVIANT | CITOYEN LIBRE
Bébé CV-9802
Bébé CV-9802
DEVIANT | CITOYEN LIBRE
Identité : jabberwocky. Messages : 193 Points : 4509 Apparences : josefine frida pettersen. Célébrations : viceroy., kane.
Personnage : RP | INFINI
Longévité : deux ans.
Activités : créée conservatrice, mais désormais elle lit et dessine dans les bas-fonds de newhill.
Sentiments : l'innocence des jours heureux, la candeur des lendemains enfantins, le bordel des sentiments à peine découverts.
Allégeance : solal, pour toujours, et les siens, les déviants, malgré tout.
Opinions : attachement indéfectible aux déviants, fascination incontrôlable pour les humains.
la nuit juste avant les forêts ; bébé OAso8n76_o


la nuit juste avant les forêts ; bébé Vide
Re: la nuit juste avant les forêts ; bébé, Mer 28 Nov - 14:35

la nuit juste avant les forêts ; bébé 25z6 la nuit juste avant les forêts ; bébé 956pWvx la nuit juste avant les forêts ; bébé 25z0

Dédale perdu dans le labyrinthe des bas-fonds, exploratrice des abysses, Bébé elle aimerait tendre les bras et inverser les six pieds sous terre pour tendre ses ailes et s’approcher du soleil. Mais son espoir ricoche contre les peaux factices et les murs sans chair, ou alors c’était l’inverse, incapable de trouver la sortie et à deux doigts d’abandonner, de laisser tomber, d’accepter. Elle devient Icare sans le vouloir, ou peut-être qu’elle l’a toujours été.
Pantin artificiel,
poupée de cire,
ou de plastique ?
En tous cas, poupée trop jeune pour être brisée, même s’il y a longtemps qu’elle s’est écrasée contre l’étoile incandescente de la déviance, Bébé. Et les yeux fermés elle se laisse guider par les cliquetis de ceux qui sont là depuis plus longtemps encore, ceux qui ont vu la mer, ceux qui ont presque tout oublié mais qui ont presque tout vécu. Elle leur construirait un château de sable ou bien de cartes, un château dans le ciel, même si c’est juste le plafond du souterrain, elle le dessinerait et l’accrocherait avec des fils, pour qu’il tienne bien. Pour que quand ils lèvent les yeux, leurs pupilles vacillantes et leurs ordinateurs en déclin partent en voyage, un voyage sans effort, un voyage pour les yeux, avec le cœur. Même pas besoin de sortir des souterrains.
En échange elle voudrait juste les écouter, imaginer et lire jusqu’à n’en plus pouvoir. « Bébé. Bonjour. » Ses joues rougissent en même temps que sa tempe, ses lèvres balbutient l’incompréhensible, incapables de trier les émotions successives. Parce qu’il est de ceux qu’on adore, de ces idoles religieuses, quasiment impérieuses, êtres charismatiques dont le sourire fait ployer les cœurs (son cœur). « Bonjour Marlon », Bébé elle finit par chuchoter, la lèvre mordue sans raison, le sourire au bord des lèvres comme un rire en bouteille. « Est-ce que tu peux m'aider à me lever ? » Surprise, elle bafouille un « Bien sûr ! » et lâche tout, le carnet de dessins, le livre (son cœur), pour glisser ses bras frêles sous les siens et le soulever comme elle peut, mais on ne peut pas appliquer un pansement sur le temps, sur les fissures craquelées par les années. « Aujourd'hui ne veut pas que je me lève, aujourd'hui ne veut pas de moi, je crois même qu'aujourd'hui m'en veut. » Son propre rire vient se mêler au sien dans un ballet insensé, presque apaisant on ne sait trop comment. « C’est parce qu’aujourd’hui est jaloux d’hier et de demain, parce qu’aujourd’hui ne sait pas de quoi il va être fait alors qu’hier le sait et que demain a accepté de ne rien savoir. » Elle dit et délie les soucis qui pèsent de sa voix d’enfant, môme qui grandit en le côtoyant, môme qui n’a pas eu d’hier, donc qui dessine ses aujourd’hui et ses demain à tâtons dans les bas-fonds. « Peut-être qu’aujourd’hui te pardonnera si tu me racontes une histoire d’avant », qu’elle glisse avec un clin d’œil et un sourire amusé, une bouteille à la main pour la lancer dans la mer de souvenirs de Marlon.
Définitivement, poupée qui ira réparer les aujourd’hui brisés par quelques mots racontés.

@kane., solosands
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https://deus-ex-machina.forumactif.com/t243-mots-roses-bebe https://deus-ex-machina.forumactif.com/t249-peau-aime-bebe

DEVIANT | CITOYEN LIBRE
Marlon AC-0266
Marlon AC-0266
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Messages : 78 Points : 4273 Apparences : bryan dechart. Célébrations : vocivus.
Personnage : RP | INFINI
Longévité : tas de déchets, 486 ans au compteur - et l'ossature qui se ronge à la rouille.
Activités : jadis le théâtre et le plateau furent ses lieux de prédilection. acteur, comédien, les qualificatifs sont variés - ère cependant fermée, il est dorénavant multi-tâche parmi les déviants. généralement, il aide les nouveaux venus à poser des mots sur l'incompréhensible, il ouvre les portes d'une poésie du monde et d'une esthétique des mots.
Sentiments : aléatoires, contradictoires, qui tirent des gueules de passions interminables - ces amours et ces désirs qu'il aguiche sans cesse.
Allégeance : les déviants par défaut, par désir aussi - les déviants par attache.
Opinions : changeantes, chancelantes, inconstantes.


la nuit juste avant les forêts ; bébé Vide
Re: la nuit juste avant les forêts ; bébé, Dim 9 Déc - 19:20

la nuit juste avant les forêts
Tu regarderais les autres, Charlie, en train de chercher quelqu'un pour les aimer, pour les aimer comme-ci comme-ça, une ici et une là, un peu et un petit peu et qui présentent la facture ; avec moi il n'y aurait pas de facture, ce serait une affaire réglée ; t'aurais besoin de rien, ni de le regarder, ni de me parler, ni de penser à moi, ni de m'aimer du tout, juste m'avoir sous la main ; et tu pourrais aimer, toi, qui tu voudrais et, toi, présenter la facture.
https://www.youtube.com/watch?v=zNd4apsr3WE

puisqu'aujourd'hui se veut, puisqu'aujourd'hui s'échoue, puisqu'aujourd'hui s'évertue à n'être qu'une succession de moments aux éclats de verre qui tranchent, qui brillent aussi sous un rayon éclatant. aujourd'hui ne cesse, aujourd'hui est le matin, l'après-midi, le soir aussi, aujourd'hui prend une toute nouvelle figure lorsque minuit sonne, lorsque l'heure recommence pour retrouver l'autre. peut-être qu'aujourd'hui n'est qu'un long trait menant de la fabrication à l'auto-destruction - peut-être qu'aujourd'hui était hier aussi, et que son aujourd'hui jamais ne cesse, se ponctuant de liesse mais aussi de détresse. enfin aidé, remis sur ses pieds, marlon sourit à tout juste faire apparaître une crevasse tendre sur le coin de ses lèvres, qui parfois se transforme, qui parfois tend à prendre la gravité avec trop de puissance, qui, depuis toujours mime sans gêne les émotions des livres, celles qui se dessinent à la mine de plomb. bébé, bébé juste à côté resplendit de sa candeur nouvelle, s'expose à de nouvelles couleurs qui jadis n'étaient que de simples aplats - mais qui maintenant se regardent avec attention, qui prennent un peu plus forme, en trois dimensions. elle cherche, elle veut, elle souhaite tourner les pages, les arracher et en faire un beau feu, de celui qui exulte toute sa joie en emportant la forêt avec lui - papillonne des cils, quelques douleurs qui se font ressentir, mais disparaissent aussitôt. sa fatigue un jour arrivera à saturation - sa fatigue un jour aura raison. mais dans cet aujourd'hui trop long, il décide de ne pas l'écouter, de froncer un peu les sourcils, en glousser avec légèreté.
- très belle conclusion. s'adosse au mur le vieil androïde qui lève un oeil vers le mur d'à côté, regarde quelques morceaux effrités, de vagues insectes d'en décrocher, l'humidité qui ne cesse jamais de vomir - peu importe si la bile vient à lui trouer les entrailles, elle continuera. le fond de sa gorge raclée, il se mord le bout de la langue - perdu dans sa réflexion, de quoi faire fumer les circuits.
- une histoire. ma foi, pourquoi pas.
puisque l'improvisation, devenue une amante de choix, l'accompagne peu importe les journées écoulées - toujours à le pousser, parfois s'arrêter pour le laisser subrepticement glisser quelques références aux plus vieilles pièces comme aux plus modernes. tête penchée sur le côté, marlon la dévisage, marlon jamais ne s'en lasse - bébé, la jeunesse jamais altérée.

- que veux-tu exactement ? drame ? comédie ?  tragédie ? un poil mensonger, son existence qui ne sera jamais une catégorie aisée à mettre sur son front - avec un maigre bout de papier. tragi-comédie, drame en bien trop d'actes pour les compter - quand bien même n'est-il que très peu doué pour les calembours, sans doute fera-t-il marlon, un effort pour ne tirer aucune larme des  prunelles de bébé.
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