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Identité : sαrcαsm Messages : 322 Points : 5318 Apparences : benedict cumberbatch Célébrations : dandelion (ava), solosand (sign), christophrnolan.Personnage : RP | INFINILongévité : le temps présente une âme juvénile, âgée de vingt-trois années, mais le châssis trompe, clame un canevas plus ancien. Double que le regard prête à la curiosité humaine et déviante. Activités : Sentinelle lâchée dans les venelles de la ville. Hugin et Munin vissés aux cavités oculaires, calots céruléens aiguisés mais néanmoins malades. Il erre aux alentours, contemple le monde de son œil amputé d’intérêt. Sentiments : Néant des sentiments. Il n’est que la réponse à un danger imminent. Instrument condamné à la fosse au nom de la défense de ses pairs. Tout au fond de la cage thoracique, un soupçon de colère alimente le cœur. Allégeance : Bête menée à la bride, forcée à apprécier ses semblables, ses nouveaux maîtres. Son allégeance va à la ville, aux androïdes fonctionnels, a été imposée à sa volonté. Opinions : .
chaos under our skins (marlon), Jeu 22 Nov - 17:19
chaos under our skins
Shenron SD-7687 / Marlon AC-0266
you are iron. Your blood is nothing but ferrous liquid. When you bleed, you reek of rust. It is iron that fills your heart and sits in your veins.
Ennui grondant le long de nuque, plantant ses crocs pernicieux dans la colonne. il frémit sous les assauts de cette douce léthargie, séduisante, brûlante, qui se déplace dans le creux de ses reins pour engourdir ses jambes, le condamnant à ses draps noirs. Couleur sélectionnée au hasard, dont il se moque. vibrant éclat de son manque de personnalité. Désintérêt voué à la chambre, à la beauté du derme opalin au-dessus de la literie ébène. Le contraste aurait plu au regard humain mais dans leur monde mécanique, le regard s’arrête au cobalt. La tête nichée dans ses oreillers, Shenron contemple la course des aiguilles, compte les secondes dans un rythme soutenu. Passe-temps éphémère pour chasser la bête qui le maintient dans un état proche de la somnolence. La tranquillité est devenue gangrène dans son esprit. Mal disséminant le doute dans ses veines. Chancre parasitant les pensées, dégueulant ses spores dans ses membres. Il rêve de pluie, Shenron, de celle qui colore ses phalanges à chaque coup. Bleu ou rouge, peu importe tant qu’elle soulage la sécheresse de sa peau, chasse les songes déviants.
Le mâne a abandonné son berceau pour le macadam épuré de la rue. Les bleues rôdent dans le parc et jugent le cabot collé aux jambes dans son propriétaire. Dégoût cognant dans la caboche à défaut de transparaître sur le faciès. Tout est si humain, tout est si… vain. S’arrêtant un moment, il observe le modèle promener son animal, imiter un être qui leur est inférieur avant que sa mémoire ne lui rappelle sa chambre, le lit trônant au centre de la pièce quand s’allonger n’est pas un besoin. Il ne dort pas, Shenron, il se met en veille, recharge son énergie. il ne couche pas, Shenron, ne ressent aucun désir pour le corps animé qui passe à côté de lui, le frôle dans sa course et se retourne pour lui présenter des excuses. Comédie qu’il salue d’un lever de sourcil, juge d’un regard glacé.
Bibliothèque. Le silence règne dans la pièce et le mâne erre au milieu des rayons. Doigt tendu, tâtant le dos de chaque tablette, il recherche celle qui apaisera la tourmente de ses pensées. apprendre le corps humain. Le choix serait presque hérétique aux yeux des autres androïdes, lapsus d’une déviance sous-jacente, mais à ses yeux, il n’est qu’un moyen de poursuivre sa mission en dehors des rondes. Savoir où frapper pour neutraliser, paralyser, mener une vie à son terme. La main se tend, s’apprête à prendre l’ouvrage mais les doigts s’accrochent au vide et le regard s’éclaire d’une lueur curieuse. De l’autre côté de l’étagère, il aperçoit le regard du ravisseur, familier. “Tu viens de prendre le livre que je comptais lire.” Il informe, sous-entend sa demande alors que son ordinateur est submergé de questions. Depuis combien de temps est-il ici ? A-t-il fait exprès de prendre ce livre ? Est-ce un simple hasard ? “Je voudrais le récupérer.” Il explicite, laisse la formulation du souhait aux autres androïdes. Ordre caché sous le ton doucereux et froid de la politesse.
Messages : 78 Points : 4625 Apparences : bryan dechart. Célébrations : vocivus.Personnage : RP | INFINILongévité : tas de déchets, 486 ans au compteur - et l'ossature qui se ronge à la rouille. Activités : jadis le théâtre et le plateau furent ses lieux de prédilection. acteur, comédien, les qualificatifs sont variés - ère cependant fermée, il est dorénavant multi-tâche parmi les déviants. généralement, il aide les nouveaux venus à poser des mots sur l'incompréhensible, il ouvre les portes d'une poésie du monde et d'une esthétique des mots. Sentiments : aléatoires, contradictoires, qui tirent des gueules de passions interminables - ces amours et ces désirs qu'il aguiche sans cesse. Allégeance : les déviants par défaut, par désir aussi - les déviants par attache. Opinions : changeantes, chancelantes, inconstantes.
Re: chaos under our skins (marlon), Ven 23 Nov - 18:55
chaos under our skins
Ce qui est certain, c'est que le temps est long, dans ces conditions, et nous pousse à le meubler d'agissements qui, comment dire, qui peuvent à première vue paraître raisonnables, mais dont nous avons l'habitude. Tu me diras que c'est pour empêcher notre raison de sombrer. C'est une affaire entendue. Mais n'erre-t-elle pas déjà dans la nuit permanente des grands fonds, voilà ce que je me demande parfois.
descendre et remonter, sortir l'échelle puis la cacher, croire en la lumière, essayer vainement de l'enfermer dans un filet aux cordes dorées - jamais suffisant cependant. le sourire de marlon reste neutre, pourtant l'envie de le grandir est constante alors que dans la foule, dans la houle il se fond, sans faire de grabuges, sans faire d'erreurs, sans animer quelconque terreur - disparaître, n'être que les restes d'une société qui se reconstruit, qui sous un joug de perfection agit en totale mécanisation. paisible, les bâtiments s'alignent, les bâtiments appellent et toujours il reviendra à la bibliothèque aux mille ouvrages qui n'auront jamais ces odeurs d'antan - ces odeurs perdues, ces odeurs qu'il regrette de n'avoir jamais croisées alors qu'elles parcouraient sans cesse les doigts des hommes. une belle couverture, une reliure, des fissures dans les pages - un peu cornées parfois. pensée en suspension, son corps déambule, fabule entre les histoires concrètes et fantasques - tout a été gardé, jusqu'à la moindre parcelle entre compréhension et incompréhension. amusé, les fonctionnels sont donc assez intelligents pour comprendre l'importance des oeuvres aux émotions les plus colorées - à chaque fois la même remarque, à chaque fois la même rengaine qui laisse naître une sensation de renouveau constant. terrible déviant - monstre de tendresse qui fut dompteur maladroit au départ, maintenant capable de modérer ses sentiments, les sortir à la pelle ou leur mettre un coup de quoi les tasser.
puis la silhouette l'attaque, puis la silhouette le fait presser un peu le pas, sans pour autant courir - regrettable destin que celui d'être attrapé et ôté de sa piètre existence, arraché aux décennies enfoncées sous la peau. shenron qui de sa grande stature revient toujours un peu plus à chaque fois, se perd dans les rayons jusqu'à plus fois. loin d'être la première fois - loin d'être la dernière aussi. dans toute son allure de marionnette, il n'a pourtant jamais jeté le parasite derrière les barreaux, n'a jamais hurlé à l'erreur, n'a jamais juré qu'un jour il serait détruit. tablette entre les doigts, il jauge le titre avec attention, simple encyclopédie sans prétention. - intéressant. haussement de sourcils, petit rictus qui s'aligne sur les deux lèvres rosées, jamais assez rouges cependant. candide, tenté de le pousser dans ses retranchements, marlon se retient, tentant de se garder toute effusion trop sujette à crever les yeux - rester classique, rester basique, ne pas monter trop le ton, jouer l'automate posé sur la table, bon à servir le thé en se penchant une seule fois.
- pourquoi ce livre ? je pense que toutes les encyclopédies sont déjà passées entre tes mains. ne dira pas shenron, ne dira pas sd-7687, ne dira jamais matricule, ne dira rien. dira seulement tu, seulement toi, seulement celui-là. signe d'une main pour lui signifier qu'une seconde lui suffira, il attrape plus loin un ouvrage déjà vu - dont, de toute manière il souhaitait lui faire le partage. ouvrage théorique dans une main, pornographia signé bel amo de l'autre, il tend le second - déterminé à ne lâcher l'autre sous aucune excuse.
- beaucoup mieux, plus digeste. plus de touches vives dans un présent grisâtre.
Shenron SD-7687
ANDROIDE | SYSTEME FONCTIONNEL
Identité : sαrcαsm Messages : 322 Points : 5318 Apparences : benedict cumberbatch Célébrations : dandelion (ava), solosand (sign), christophrnolan.Personnage : RP | INFINILongévité : le temps présente une âme juvénile, âgée de vingt-trois années, mais le châssis trompe, clame un canevas plus ancien. Double que le regard prête à la curiosité humaine et déviante. Activités : Sentinelle lâchée dans les venelles de la ville. Hugin et Munin vissés aux cavités oculaires, calots céruléens aiguisés mais néanmoins malades. Il erre aux alentours, contemple le monde de son œil amputé d’intérêt. Sentiments : Néant des sentiments. Il n’est que la réponse à un danger imminent. Instrument condamné à la fosse au nom de la défense de ses pairs. Tout au fond de la cage thoracique, un soupçon de colère alimente le cœur. Allégeance : Bête menée à la bride, forcée à apprécier ses semblables, ses nouveaux maîtres. Son allégeance va à la ville, aux androïdes fonctionnels, a été imposée à sa volonté. Opinions : .
Re: chaos under our skins (marlon), Sam 24 Nov - 1:18
chaos under our skins
Shenron SD-7687 / Marlon AC-0266
you are iron. Your blood is nothing but ferrous liquid. When you bleed, you reek of rust. It is iron that fills your heart and sits in your veins.
lassitude perçant légèrement le masque, suintant des pores du derme au teint opalescent. la quiétude du lieu est malmenée par la présence du second, androïde au visage éphèbe, à la candeur des jeunes hommes jetés à la rue. théâtre qu’il ignore, qui ne l’étonnerait pas s’il venait à savoir. marlon n’a pas le faciès d’un soldat, de ceux qu’on pousse dans une gueule de métal, qu’on remplace dès le trépas. le regard se durcit au discret quolibet, plongerait une stalactite dans la pompe à thirium qui permet la vie, alimente le corps. intéressant. shenron n’est peut-être pas capable de ressentir les émois humains et déviants mais il n’est pas idiot. le ton de l’autre trahit le jugement, le rictus qui se cache au coin des lèvres. constat dénonçant une habitude, son attrait mensonger pour ces œuvres qui ne sont que pures théories. toutes qui seraient passées entre ses mains. la tête se penche sur le côté, serpent jaugeant les muscles du cou pour y planter les crocs gorgés de poison. “apprendre à connaître les points faibles de son adversaire donne un réel avantage lors d'un face à face et le corps humain en possède une multitude. touches-en un et tu arriveras peut-être à le paralyser ou à le tuer.” il énonce, avant de proposer à la vue du dos tendu. “souhaites-tu une démonstration ?” la menace gronde sous la froideur mécanique du sous-entendu alors que le regard caresse le rigide tracé des os sous les vêtements, que son ordinateur interne prévisualise les gestes. la main qui plante ses doigts dans une épaule, tient en place, avant que le poing ne brise les os du dos, ne rompe la communication entre le tronc et les jambes. “ta clavicule est tentante, y enfoncer mes doigts te ferait ployer les genoux et arrêter de me suivre, peut-être.”
roman tendu, échange dont il se serait volontiers passé. la main se tend et prend la tablette. du bout du doigt, il sélectionne le résumé et commence à lire. aperçu d’une odyssée onirique. shenron fronce les sourcils et lit une deuxième fois, tente de sentir ce relent de fleur pourrissante mêlée d’abats que décrit le narrateur, de comprendre le but des mots. haussant un sourcil, il relève la tête et tend le livre à la machine. “et que dois-je apprendre de cette œuvre ?” il demande, aveugle à la beauté de la prose, du vocabulaire suintant de crasse et de stupre. “ce n’est qu’une perte de temps.” il juge en délaissant le livre, tourne le dos à l’androïde pour s’exiler de l’autre côté de l’étagère. dédain inconscient qu’il lui donne lors de sa fuite silencieuse. nuque qu’il lui présente, à la peau lactescente dont la vue épieuse semble se repaître avec appétence, caresse le fin duvet qui la recouvre. il pourrait presque sentir son regard sur lui, shenron, mais la tête reste droite alors qu’il contourne le meuble, ignore la présence qui contemple encore son dos. habitude de quelques mois, parasite marchant dans son ombre quand agner est abandonné à son sort. la main se tend pour prendre une nouvelle tablette mais le geste se suspend au coït des regards. cobalt dardant sa froideur au miel des calots dissimulé derrière les recueils du savoir et des émotions. “dis-moi pourquoi tu continues de me suivre.”
Messages : 78 Points : 4625 Apparences : bryan dechart. Célébrations : vocivus.Personnage : RP | INFINILongévité : tas de déchets, 486 ans au compteur - et l'ossature qui se ronge à la rouille. Activités : jadis le théâtre et le plateau furent ses lieux de prédilection. acteur, comédien, les qualificatifs sont variés - ère cependant fermée, il est dorénavant multi-tâche parmi les déviants. généralement, il aide les nouveaux venus à poser des mots sur l'incompréhensible, il ouvre les portes d'une poésie du monde et d'une esthétique des mots. Sentiments : aléatoires, contradictoires, qui tirent des gueules de passions interminables - ces amours et ces désirs qu'il aguiche sans cesse. Allégeance : les déviants par défaut, par désir aussi - les déviants par attache. Opinions : changeantes, chancelantes, inconstantes.
Re: chaos under our skins (marlon), Lun 26 Nov - 13:12
chaos under our skins
Ce qui est certain, c'est que le temps est long, dans ces conditions, et nous pousse à le meubler d'agissements qui, comment dire, qui peuvent à première vue paraître raisonnables, mais dont nous avons l'habitude. Tu me diras que c'est pour empêcher notre raison de sombrer. C'est une affaire entendue. Mais n'erre-t-elle pas déjà dans la nuit permanente des grands fonds, voilà ce que je me demande parfois.
l'enfant adulte ne se défait de son sourire, dans une envie profonde de rire, de ricaner, semblable à une mauvaise blague qu'il aurait entendue ou à une chute sur une flaque d'eau, qui vraisemblablement se serait terminée en des fesses mouillées. papillonnement de cils, sans bouger, marlon qui attend peut-être de se fair enfermer, lâchement jeter - potentiellement la mort immédiate, avec une main qui pourrait toucher le tissu, le traverserait cependant jusqu'à faire frémir les moindres parcelles de sa colonne. calme paisible qui revient, il en oublie fréquemment que les jeux ont parfois des tournures inattendues - qu'un dragon peut sortir d'une tanière ou qu'un maître diabolique peut arracher le joueur de sa douce aventure aux verts pâturages. c'est sa clavicule offerte qui subit, pourtant sous aucune menace il ne vient à s'abaisser, à supplier de le laisser - bien trop vieux pour convenir à ces propos, il le sait, seulement quelques années restent, quelques mois peut-être, avant que tout son système ne cesse de fonctionner, échoue lamentablement comme le monde dans lequel il survie maintenant. livre rendu il le garde entre les doigts, regarde attentivement la moindre de ses coutures - alors qu'il ressemble aux autres dans la bibliothèque. regard qui fuit, l'autre qui suit, ses pas mènent toujours au soldat.
s'arrête alors, s'arrête à nouveau, comme attendant son jugement - coupable d'être, coupable d'exister, n'est pire châtiment que de penser. haussement de sourcils, il l'efface derechef, tentant de ne pas se laisser emporter par ses restes d'acteur trop entraîné - une partie s'en est allée malgré tout, laisse place à l'improvisation constante, tirant des textes anciens les plus belles proses. - simple envie, simple curiosité, j'aime perdre mon temps il semblerait. teintée d'amusement, la phrase sonne comme un reproche mordant - pourtant elle n'a rien de ce qui s'en rapproche, marlon préfère renvoyer au fonctionnel tout ce qu'il lui raconte, fait des mots une boule de noeuds pour que jamais il ne s'en sorte. de ce livre tu pourrais, ma foi, apprendre bien des choses. comprendre les couleurs, par exemple, au lieu de les subir lorsque tu regardes le monde. les apprécier, les choyer, en faire une base d'un coeur battant - au thirium mais pas seulement.
trop de bleu, pas assez de rouge, de vert, de violet, d'orange, de noir, de blanc.
- je suis plutôt surpris, cela dit, que tu ne saches pas tout à propos de tes adversaires. les meilleurs éléments ne sont donc pas irréprochables ? doigts qui glissent, frôlent un peu les tablettes, au hasard il attrape un autre ouvrage - venant rejoindre pornographia, un livre théorique portant exclusivement sur le système digestif. tête qui se secoue, il le range derechef, trop éreinté par les textes sans fantaisies.
Shenron SD-7687
ANDROIDE | SYSTEME FONCTIONNEL
Identité : sαrcαsm Messages : 322 Points : 5318 Apparences : benedict cumberbatch Célébrations : dandelion (ava), solosand (sign), christophrnolan.Personnage : RP | INFINILongévité : le temps présente une âme juvénile, âgée de vingt-trois années, mais le châssis trompe, clame un canevas plus ancien. Double que le regard prête à la curiosité humaine et déviante. Activités : Sentinelle lâchée dans les venelles de la ville. Hugin et Munin vissés aux cavités oculaires, calots céruléens aiguisés mais néanmoins malades. Il erre aux alentours, contemple le monde de son œil amputé d’intérêt. Sentiments : Néant des sentiments. Il n’est que la réponse à un danger imminent. Instrument condamné à la fosse au nom de la défense de ses pairs. Tout au fond de la cage thoracique, un soupçon de colère alimente le cœur. Allégeance : Bête menée à la bride, forcée à apprécier ses semblables, ses nouveaux maîtres. Son allégeance va à la ville, aux androïdes fonctionnels, a été imposée à sa volonté. Opinions : .
Re: chaos under our skins (marlon), Lun 26 Nov - 16:29
chaos under our skins
Shenron SD-7687 / Marlon AC-0266
you are iron. Your blood is nothing but ferrous liquid. When you bleed, you reek of rust. It is iron that fills your heart and sits in your veins.
l’entêtement de l’androïde séduit l’erreur logée au cœur. colère qu’il est encore incapable de nommer, dont il ignore les maux qui corrompent le châssis de métal. lueur jaune brillant à la tempe, que son regard ne peut voir. il serre les dents à la vue du doux visage qui lui fait face, à la proximité soudaine et écrasante qu’il lui impose. il réprime son envie de chasser le gêneur, ce désir ardent de toucher le corps, de le pousser au meuble à sa droite et de cracher ses menaces. simple envie, simple curiosité, il avancerait à la violence, moquerait en retour. aperçu de sa propre déviance, du deuxième stade dans lequel il sombre un peu plus chaque jour, a plongé sans s’en rendre compte. “tu perds ton temps depuis maintenant un mois, vingt-sept jours, dix-huit heures, cinquante-six minutes et trente-sept secondes… peut-être même plus. Il serait peut-être temps de passer à autre chose.” il suggère. tentative de cesser de le jeu, de ne plus leur faire perdre plus de temps et de lui donner une chance de ne pas finir la tête entre le système digestif et urinaire. apprendre les couleurs, comprendre au lieu de les subir. le soldat hausse un sourcil au sens nébuleux des mots que prononce l’autre. “je comprends les couleurs. je comprends ce que veulent dire le bleu, le jaune et le rouge chez les androïdes et les humains. je n’ai pas besoin de plus.”
la tête se tourne à la surprise énoncée et la led se colore à nouveau. rouge belliqueux découlant du bleu paisible. la tumulte de la pompe à thirium est brève, éphémère, aux paroles lâchées entre eux et shenron retourne son attention sur les ouvrages classés, obéit au codage qui lui ordonne de ne pas lever la main sur un de ses semblables - aussi ennuyeux soit-il. “lire sur les êtres humains est un moyen de prolonger ma mission quand je ne suis pas envoyé dehors ou aux remparts.” il se contente de répondre. mensonge à demi avoué. il lit pour chasser les doutes de son programme, ne pas penser au fait que tous ne sont que des pions, des acteurs conçus pour jouer un rôle dans un théâtre de la vie humaine. comédie bourrée de contradictions. pourquoi est-il ici, en train de parler de couleurs quand il devrait être dehors pour protéger la ville ? pourquoi a-t-il droit à une permission quand il a été conçu pour accomplir une mission ? pourquoi a-t-il été conçu avec un faciès unique pour être sacrifié et remplacé dès que son corps ne saura plus capable de bouger ?
fermant les yeux, shenron détourne la tête, soustrait sa led clignotante de la vue épieuse. chercher de quoi répondre, changer de sujet, cacher ce qui se passe sans savoir ce qui lui arrive. gangrène qui ronge le cours des pensées à la certitude qu’il sera remplacé s’il venait à échouer, épée de damoclès trônant au-dessus de sa tête, attendant le glas mortifère avant de tomber. “je suis plutôt surpris, cela dit, que tu ne sois pas plus prudent à propos de ta propre condition. les vôtres ne sont donc pas doués de raison ?” il demande, approche ses mâchoires du lobe pour y susurrer le tabou qui éveille peur et dégoût. “déviant.” crachat cinglant. il se recule, croise le regard mordoré alors que sa led retrouve son bleu céruléen. le problème ne vient plus de lui mais de l’autre. responsable qu’il blâme de son propre mal. “cesse de me suivre.” il menace avant de fuir encore, s’exiler aux ruelles vides de monde.
Messages : 78 Points : 4625 Apparences : bryan dechart. Célébrations : vocivus.Personnage : RP | INFINILongévité : tas de déchets, 486 ans au compteur - et l'ossature qui se ronge à la rouille. Activités : jadis le théâtre et le plateau furent ses lieux de prédilection. acteur, comédien, les qualificatifs sont variés - ère cependant fermée, il est dorénavant multi-tâche parmi les déviants. généralement, il aide les nouveaux venus à poser des mots sur l'incompréhensible, il ouvre les portes d'une poésie du monde et d'une esthétique des mots. Sentiments : aléatoires, contradictoires, qui tirent des gueules de passions interminables - ces amours et ces désirs qu'il aguiche sans cesse. Allégeance : les déviants par défaut, par désir aussi - les déviants par attache. Opinions : changeantes, chancelantes, inconstantes.
Re: chaos under our skins (marlon), Dim 2 Déc - 21:31
chaos under our skins
Ce qui est certain, c'est que le temps est long, dans ces conditions, et nous pousse à le meubler d'agissements qui, comment dire, qui peuvent à première vue paraître raisonnables, mais dont nous avons l'habitude. Tu me diras que c'est pour empêcher notre raison de sombrer. C'est une affaire entendue. Mais n'erre-t-elle pas déjà dans la nuit permanente des grands fonds, voilà ce que je me demande parfois.
temps perdu, temps bafoué, temps qu'il a eu le temps de confronter, temps sans temps, temps en deux temps, en trois temps, à la manière des valses les plus langoureuses, les plus amusantes aussi. temps qui se détend, qui se méprend, qui se joue constamment - et le temps, le temps, douce amie, douce concubine qui jauge marlon avec ses grands yeux de velours, à cette image seulement il en tire un sourire, presque un rire d'enfant qui se répercute contre l'écho des mondes engloutis. cils qui papillonnent, il déchante à mesure alors que les phrases, elles, sont plus dures, le timbre de voix fabriqué sur mesure pour empêcher tout imposteur de se faufiler trop aisément entre les mailles des filets tombés sur chacun. sourcils qui se froncent alors - tête qui se penche sur le côté, semblable à un chiot qui n'aurait compris l'ordre donné, la suite cependant lui offre un frisson déraisonné. déviant, déviance, décadence, maladie, aberrance, incompréhension - encore que, sans doute, pourrait-il continuer dans cette lancée, à ne jamais cesser de prêter à sa nouvelle nature, d'autres termes beaucoup trop outranciers. semblant d'un rictus qui s'efface finalement, il le jauge s'éloigner, filer comme un vent tumultueux en pleine mer calme - préparant une tempête aux intentions meurtrières. pied qui tape contre le sol, chanson légère qui vient à posséder les rayons de la bibliothèque - folie quelconque qui se faufile entre ses fils, il choisit finalement de suivre, un peu bêtement, un peu simplement. plus d'un mois cependant - à croire que changer un monde entier n'est de tout repos.
frappe alors sur ses joues le vent qui doucement se fraie un chemin entre ses cheveux factices - le retrouve alors, se permet de se presser, sans bousculer, sans jamais paraître dans une trop grande hâte, sans bousculer l'ordre établit. les fonctionnels auront toujours la mainmise sur les terres endormies - marlon jauge l'horizon, à côté de l'éternel soldat qui ne donnera son dernier combat qu'au bort d'un désactivation certaine. - tu comprends mais tu ne les connais pas, j'en ai bien peur. si ce n'est le bleu, chacun peut savoir ce qu'il veut dire, sauf les hommes. puisqu'ils n'auront jamais de quoi les trahir, puisqu'ils n'auront jamais de quoi les ramener dans un chemin bon à suivre - puisqu'ils seront toujours touchés par une sorte de grâce de création, d'action dans l'instant. quant à la raison, elle est de paire avec la déraison. avoir l'un ne signifie pas ne pas avoir l'autre, bien au contraire. mais s'abaisse un peu à une seule conclusion : s'il continue ainsi, sans doute finira-t-il dans les entrailles d'un broyeur, de quoi le mettre en poussières métalliques, parfois d'une jolie teinte royale, rappelant son faux sang coulant dans son arbre en plastique.
- tu peux m'appeler marlon, j'imagine qu'après un mois, vingt-sept jours, dix-neuf heures, une minute et trente-deux secondes, les politesses ne sont plus de mise. ne le suivra cependant pas jusqu'à la fin des univers - il cesse la mascarade, ralenti peu à peu le pas, cherche du regard à se repérer - partir à défaut de pouvoir encore un peu rester, là où tout brille d'un soleil radieux et ô combien faux.