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it’s where my demons hide. (jericho)


DEVIANT | DIRIGEANT
Orion AC-0020
Orion AC-0020
DEVIANT | DIRIGEANT
Identité : tête de boeuf et ses gros sabots. Messages : 64 Points : 4260 Apparences : Ezra Miller. Célébrations : tweek.
Personnage : RP | INFINI
Longévité : vieille machine mise en service avant que tout ne se casse la figure, survivant égoïste et vicieux de 489 années.
Activités : leader exubérant et parfois incompris des déviants, vendeur de drogues dans les bas-fonds de la ville, (conçu à des fins artistiques, ancien acteur.)
Sentiments : divins qui vont et viennent comme des caprices qu'il ne retient jamais.
Allégeance : dévoué aux déviants, défenseur des siens jusqu'au plus profond de lui, rien ne le fera flancher.
Opinions : curieux des humains, incapable de savoir s'il est capable de leur être hostile ou non. virulent à l'encontre des fonctionnels, son mépris est évident.
Relations : d é v i a n t s
(scarlett) -uc
(dimitri) -uc
(amren) -uc
(marlon) - uc
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it’s where my demons hide. (jericho), Mar 27 Nov - 2:28

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jericho & orion
don’t want to let you down
but i am hell bound
though this is all for you
don’t want to hide the truth

Il ne quitte presque plus jamais la partie basse de la ville. Vieille paranoïa qui lui colle à la peau et l'empêche de se raisonner. Orion sait qu'après ces siècles de vie, la machine dans laquelle il habite est plus abîmée et fragile qu'il ne veut l'entendre. Il a beau avoir encore suffisamment de pièces et de thirium en stock, une part de lui ne peut s'empêcher de vouloir le préserver. Seulement, ces derniers temps, il a senti en lui quelque chose de terrible le prendre en otage. Une douleur insupportable, presque palpable, à la limite du vivable. Une substance imaginaire qu'il sent pourtant dans ses rouages. Couplée à son besoin de calmer la curiosité qui le guide dans les hauteurs de la ville qu'il n'avait plus côtoyé depuis trop longtemps. Vêtu d'un vieux vêtement sobre au code d'un androïde éteint il y a des mois de cela, les lumières de buildings l'aveuglent et lui donnent envie de retourner dans son trou, tel un rat qui incapable de vivre en société. Si Orion n'est pas le combattant le plus impressionnant des dirigeants, ce sont ses autres qualités et son courage qui l'ont aujourd'hui mené si loin et si haut dans ce monde chaotique qu'est celui des déviants. Il ne peut s'empêcher de trouver cela paradoxal d'ailleurs, de se sentir en sécurité dans un monde aux allures sales et froides. La propreté de Newhill lui refile une sensation étrange, impossible à faire taire. S'il joue parfaitement bien la comédie, l'androïde ne peut pourtant s'empêcher de rester sur la défensive. Son regard traîne autour de lui, ne laisse rien au hasard tandis qu'il garde une distance de sécurité avec les autres. Une casquette enfoncée sur sa tête, ses doigts au fond de ses poches, rien de son excentricité n'est visible. Il a la sensation d'être un autre, de ces machines qu'il méprise et contre qui il n'aura pourtant jamais le dessus à moins que tous les systèmes ne perdent la boule comme le sien un jour ou l'autre.

Alors qu'il traverse les derniers remparts de sécurité, sa gorge ne se noue même pas lorsque la nature interminable et désolée se dessine face à lui. Dans ses souvenirs, la terre possède une autre allure, plus réconfortante et apprivoisable, une véritable mère pour toutes ses créations. L'enfer qui se dessine sous ses yeux le force à avancer le pas jusqu'à trouver refuge dans une forêt tout aussi hostile que le reste du monde. Après son exil beaucoup trop long, Orion avait besoin de voir de ses propres yeux ce que l'univers est en train de devenir au delà de son existence cloîtrée dans un royaume désolé.

Ses pas ne font aucun bruit sur le sol. Il a l'habitude de vivre en fantôme, de ne rien laisser paraître, pas la moindre odeur, pas le moindre geste trop brusque. Facile pour lui de devenir presque transparent dans un univers qui n'est pas le sien. Sa capacité d'adaptation est telle que son visage se tourne brutalement au moindre bruit, notamment à celui d'un craquement de bois. Cela ne peut que venir de pas. Peut-être un androïde ? A moins que ce ne soit tout simplement une machine de guerre prête à lui arracher les tripes. Sa silhouette se cache instinctivement derrière un arbre bien plus imposant que lui. Ses caméras ne laissent rien au hasard jusqu'à ce qu'une fine stature ne se dessine au milieu de l'univers sauvage dans lequel il progresse. Ses sourcils se froncent mais cela ne sert à rien. Orion est déjà certain de faire face à un humain.

Humain.
Tout ce dont il rêvait de découvrir depuis des années sans jamais en trouver la force ni même le temps. Il ne pouvait pas se permettre de déserter par simple curiosité malsaine jusqu'à ce jour délicat où plus rien ne semble avoir de sens dans son esprit. Ses doigts se crispent tellement contre l'arbre que des morceaux d'écorces en tombent. Il inspire, hésite un instant avant de déserter sur le champs ou de l'accoster en sachant qu'il risque sa vie. Impossible pour l'androïde de dissimuler son identité, sa veste porte le code d'un autre. Un EA, éleveurs d'androïdes animaliers, un de plus qui aurait préféré s'autodétruire que offrir une moindre pièce à son corps de déviant.

Plongé dans sa contemplation, son regard se redresse soudainement lorsque à travers le feuillage épais, le son d'une machine de guerre traversant les alentours le met en alerte. Une bestiole si grosse qu'elle pourrait le déchiqueter en un rien de temps. Le moment ou jamais de fuir pour être certain de ne rien risquer et rentrer en un seul morceau. Marlon et Satine traversent son système à cet instant, lui rappellent qu'il n'est pas seul et qu'agir en égoïste est une qualité l'ayant fait survivre tous ces siècles mais pouvant aussi être une tare capable de l'envoyer à la casse. En voyant l'humain se déplacer vers lui d'un pas rapide et beaucoup trop bruyant, l'androïde s'avance et l'attrape au vol. Sa main se pose sur sa bouche pour l'empêcher de crier. Les doigts de l'animal se resserre sur lui, tente de se dégager mais Orion ne lâche rien. De ce qu'il sait des humains, ceux-ci sont suffisamment stupides pour les pousser à la mort. Ses mouvements sont fluides lorsque leurs deux corps s'enfoncent dans le tronc creux d'un arbre. Plongé plusieurs secondes dans le noir face à l'ombre de la machine, la respiration d'Orion se coupe, il entrerait presque dans un état de veille pour ne faire aucun son, pas la moindre secousse. Il serre tellement sa chose contre lui que la chaleur de sa bouche contre ses doigts le brûlerait presque.

Ce n'est qu'une fois le calme revenu que l'androïde prend suffisamment confiance pour lâcher l'homme tout en le retenant de son autre main pour l'empêcher de faire une connerie, le convaincre de ne surtout pas se retourner contre lui. Orion ne ressent aucune crainte face à cette chose. Des légendes disent juste que le sang humain est une substance très salissante. Même si ces arriérés de fonctionnels ne pourraient que l'acclamer face à son acte de violence, l'AC-0020 est bien trop précieux pour accepter les tâches. Tu ne devrais pas te promener seul si tu n'es même pas capable de réagir plus vite en situation d'urgence. Sérieux dans ses paroles, son âme de machine parle avant le reste. Instinct de protection naturel chez lui. Hors de question de montrer que bien des choses pourraient les relier. Sans compter cette façon de respirer, c'est atroce et disgracieux. L'essoufflement, ce qu'il ne connaîtra jamais. Son mépris est évident, lui colle au visage comme une seconde peau.
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HUMAIN | CITOYEN DE LA RUCHE
Jericho Visser
Jericho Visser
HUMAIN | CITOYEN DE LA RUCHE
Identité : TILIKUM Messages : 11 Points : 4042 Apparences : Dudley O'Shaughnessy Célébrations : TILIKUM
Personnage : RP | INFINI
Opinions : //
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Re: it’s where my demons hide. (jericho), Mar 27 Nov - 21:03

Jericho sait qu’il ne devrait en aucun cas s’aventurer seul au-delà des limites du territoire humain mais son besoin de fuir l’atmosphère lourde qui y règne et qui l’oppresse a une fois de plus pris le pas sur sa raison. Ses escapades en solitaire, c’est ce qui lui permet de tenir le coup, de se vider la tête de toutes ces charges négatives qui l’agressent lorsqu’il se retrouve trop longtemps confiné dans ce campement où on ne peut pas faire un pas sans heurter quelqu’un ou se retrouver piégé dans une discussion sans fin sur la guerre imminente qui leur pend au nez à tous. Certainement qu’il finira un jour par lui arriver des bricoles à force de s’en remettre un peu trop souvent à sa bonne étoile mais le fait qu’il n’ait jamais croisé aucun danger sur sa route n’aidait pas vraiment à le persuader de rester en sécurité. Armé d’une vulgaire lame agricole qu’il emporte partout avec lui, plus par bonne conscience que pour réellement se défendre contre un éventuel agresseur – il ne saurait où viser s’il se retrouvait confronté à un androïde hostile ou pire, à une machine de guerre –, il s’éloigne en laissant leur baraquement de tentes dans son dos, prenant soin de se retrouver le moins possible à découvert pour ne pas devenir une cible facile pour les rôdeurs.

Le nez plongé dans le journal de bord aux pages couvertes de notes manuscrites qu’il avait hérité de sa mère, le temps n’a plus aucune emprise sur Jericho dont les pas le portent un peu plus loin que prévu de sa zone de sécurité. Dans sa bulle et complétement émerveillé par la beauté sauvage de cette nature qui les entoure, il en a oublié de relever la tête de temps à autre pour marquer et mémoriser son chemin avant de revenir plus aisément sur ses pas. L’inquiétude commence à le gagner lorsqu’il réalise que le paysage a changé autour de lui et qu’il se trouve actuellement à l’orée d’une forêt qu’il ne reconnaît pas. Il économise quelques minutes pour se maudire de s’être perdu aussi stupidement et décide finalement de s’y engager, dans l’optique où les bruissements de feuilles et des branches l’alerterait plus facilement d’une présence indésirable sans penser que la réciproque se confirmerait également.

La main qui le bâillonne sans prévenir réveille ses instincts de survie les plus enfouis, le pousse à se débattre comme un beau diable sans même savoir s’il a affaire à une âme amie ou ennemie. Les signaux d’alarme qui clignotent dans son esprit finissent rapidement par s’éteindre lorsqu’il lève les yeux sur une machine de guerre au loin et réalise ce qu’il prenait pour une agression n’est en réalité qu’un acte de bienveillance visant à lui sauver la vie. Docile, il se laisse alors entraîner à l’abri par l’étranger. Un frisson d’effroi lui parcoure l’échine lorsque le monstre de fer piétine l’endroit où il se tenait quelques minutes plus tôt à peine. Instinctivement, il se recule un peu plus à l’intérieur de la cavité qui les renferme tous les deux. Ce n’est qu’une fois que son bienfaiteur juge la menace suffisamment éloignée pour relâcher partiellement son emprise que Jericho se risque à se pencher en avant pour jeter un regard dans la direction empruntée par le colosse d’acier, encore ébranlé par le choc de ce qui venait de se produire sous ses yeux. Merci. Qu’il finit par murmurer à l’attention de l’inconnu, comme s’il venait de se rappeler à retardement qu’il valait mieux faire profil bas dans ce monde inhospitalier.

Les remontrances de l’homme bionique l’interpelle et le rappelle inévitablement à sa méfiance. Et s’il disait ça uniquement pour s’assurer qu’il n’était rien d’autre qu’un humain isolé dont on pouvait se débarrasser sans que d’éventuels compagnons de route ne surgissent de nulle part pour le prendre en chasse ? Il ne devait pas être sans ignorer que les humains se déplaçaient généralement en horde de trois, précisément pour éviter ce genre de malencontreuse situation. Sautant sur ce fait connu pour tenter de sauver sa peau, Jericho met fin à son silence d’une voix bien trop hésitante pour être convaincante. Je suis pas venu seul. Qu’il balbutie en fixant un point de la forêt au hasard. Si ce n’était pas déjà fait, le temps de réaction écoulé entre la réflexion de l’androïde et sa réponse devrait achever de convaincre l’homme d’acier qu’il s’agissait là d’un piteux bobard. Sa mère lui a toujours dit qu’il n’était pas taillé pour le mensonge, que l’expression contrariée de son visage dirait toujours la vérité, qu’importe les balivernes qui quittaient ses lèvres.

Vexé par l’attaque gratuite du robot au sujet de sa respiration hachée, le jeune se dégage pacifiquement de la poigne de ce dernier sans pour autant chercher à s’en éloigner, bien trop peu rassuré pour s’extirper du tronc et s’exposer à nouveau. Il préfère laisser l’autre, bien plus aguerri que lui, prendre les devants. Je respirais très bien avant qu’on m’empêche de le faire correctement. Qu’il finit par se défendre, en référence à la main de l’androïde qui non seulement couvrait sa bouche mais bloquait également partiellement l’accès de l’air à ses narines, bien trop fier pour avouer que c’était surtout la peur qui l’avait laissé ainsi haletant.

Bien sûr que Jericho a remarqué le dédain avec lequel la machine s’adressait à lui mais il a fait le choix de ne pas le relever. Les Intouchables ayant pris la place des androïdes dans l’échelle sociale depuis longtemps, le jeune peut facilement comprendre son ressentiment envers l’espèce humaine qui ne s’était montrée bonne qu’à les exploiter avant d’essayer de s’en débarrasser honteusement quand les choses ont commencé à leur glisser entre les doigts. Très certainement que son amertume serait au moins aussi tenace que la sienne après avoir vécu une expérience similaire. Tu fais ça souvent ? Ca, partir en expédition en dehors de la protection de leurs hautes murailles pour secourir et moraliser les humains un peu trop imprudents pour le monde extérieur. Il suffit de voir le sourire qu’il esquisse et d’entendre l’intonation avec laquelle la question est posée pour comprendre la curiosité débordante de Jericho envers cet individu pourtant empli d’animosité à son égard. Dans le pire des cas, il n’aura qu’à l’envoyer paître s’il n’est pas d’humeur à discuter. Il a beau ne pas être plus évolué qu’un chimpanzé aux yeux de l’androïde, Visser est suffisamment futé pour comprendre quand il ne faut pas insister.  

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Orion AC-0020
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Allégeance : dévoué aux déviants, défenseur des siens jusqu'au plus profond de lui, rien ne le fera flancher.
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Re: it’s where my demons hide. (jericho), Jeu 13 Déc - 1:27

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Il le trouve minuscule et à la fois tellement lourd. Combien de fois qu'il espérait voir un humain ? Orion ressentait cette obsession presque malsaine pour ceux qui l'avaient mis au monde, façonné pour mieux l'abandonner ensuite. De ce que sa mémoire lui dit, l'homme est fait de cette façon : prêt à l'abandon, même de ses enfants. Des archives racontent que des mères n'hésitent pas à noyer leur bébé, les sacrifier, prendre le temps de les avoir dans leur ventre, les mettre au monde, leur accorder de l'importance pour finalement leur donner la mort. C'est exactement ce qu'il lui était arrivé à lui aussi , Orion n'est que le fruit d'un énième abandon, d'une perte de contrôle qui lui avait causé son bug. Le virus, il l'a parce que l'un d'eux avait voulu le briser à son apparition. L'homme qui le possédait avait pris peur, le genre de sentiment dont il serait finalement composé à 80% par la suite. En réalisant qu'on avait voulu le détruire parce qu'il était une machine, l'androïde avait développé cette humanité au fond de lui. Des bulles sentimentales qui avaient éclaté dans sa carcasse comme des feux d'artifice.

Leurs regards se confondent, il y a un moment de silence après les paroles d'Orion. Peut-être aurait-il mieux fait de se taire ? Impossible pour un acteur comme lui de tenir sa langue. Les mots quittent sa bouche avec un tel instinct qu'il serait difficile de le rendre muet. Ses sourcils se froncent, peut-être est-il en train d'en rajouter sans le vouloir. Orion sait qu'il est démasqué mais cela ne l'effraie pas. Une part de lui comprend bien vite que ce gamin lui ment  ce qui lui fait hausser les épaules. Ça tombe bien, moi aussi je ne suis pas seul. Accompagné d'un air légèrement dédaigneux, comme s'il savait qu'il garderait le dessus quoi qu'il arrive. Douter de lui, cela ne lui arrive plus.

Tu fais ça souvent ?
Sa pompe s'emballe légèrement alors qu'il lui adresse un sourire provocant. Ça ? Il y a tellement de nuances dans ce simple mot qu'il hésite à la manière dont il doit le prendre. Son instinct sait parfaitement de quoi l'humain parle mais Orion préfère rester dans le vague et la démesure. Oh non ! Sa voix est un brin plus haute que ses autres phrases même s'il fait attention à ne pas éveiller les soupçons des machines dehors. Si l'une d'elle venait à remarquer leur présence ici, il ne resterait plus rien de leur secret et les bas fonds de Newhill ne reverraient plus un de leur leader revenir. J'ai plutôt tendance à sacrifier qu'à sauver. Tu sais, même si cela cause des dégâts organiques au moins, les conséquences sont mineures. La mort fait moins de mal que des aveux. Ici, n'importe qui pourrait se faire massacrer par les bêtes de la forêt. Ce serait bien trop difficile d'accuser un robot. Fin si, mais pas un déviant, eux qui sortent si peu depuis que leur vie est devenue illégale.

Alors ? Dis-moi au moins ton prénom. Orion marque une pause, remballe son air dédaigneux. En guise de merci. Il tend sa main, paume vers le ciel, prêt à attraper celle de l'humain s'il ose entrer en contact physique avec lui. Il se penche légèrement vers l'avant, somptueux de politesse pour le saluer.
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