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| | l'abîme appelle l'abîme (silas) |
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Silas Orlov LA MAIN | MEMBRE DE LA SECTE
| l'abîme appelle l'abîme (silas), Mer 31 Oct - 11:47 | |
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Silas Orlov LA MAIN | MEMBRE DE LA SECTE
| Re: l'abîme appelle l'abîme (silas), Mer 31 Oct - 11:47 | |
| I don't fear my demons, I'm one of them Tranchée en plein vol Elle tombe, l'aile de l'ange déchu Noire et meurtrie, elle s'écrase au sol Et il s'écroule avec elle. Les chiffres de la criminalité sont en hausse, depuis quelques temps déjà. Comment ton personnage vit-il cela ? Se met-il du côté des forces de l’ordre, voulant éradiquer toutes les traces de velléité ? Ou est-il plutôt du côté de ces criminels qui bafouent l’autorité publique ? La criminalité est un concept qui n’a pas du tout la même signification pour Silas, contrairement à ses camarades humains. Le bien, le mal, le bon, le mauvais et tous les concepts similaires, Silas ne les appréhende pas de la même manière. Pour lui, le Bien, c’est l’être humain, et sa domination sur terre, de quelque manière qu’elle soit acquise. Le Mal, ce sont tous les autres, ceux qui menacent sa paix, sa famille, ses amis, son Idéal. Les androïdes entre autres, sont ce mal incarné et méritent que la colère divine s’abatte sur eux. Alors, pour combattre cette engeance, Silas est prêt à tout. Tout et n’importe quoi. Tuer, mentir, voler, désobéir aux préceptes qui ne sont pas les siens. Rien de tout ça ne l’effraie, il ne s’en formalise même pas à vrai dire. Et ce ne sont pas non plus les lois qui vont l’arrêter, tant qu’il agit pour son propre Bien, pour ce qu’il estime juste. Cela fait-il de lui un criminel, un hors-la-loi ? Probablement, mais il ne s’en préoccupe pas, il n’en est qu’à peine conscient en réalité. Ce qui le préoccupe plutôt c’est l’avenir de ses semblables, et seulement cela. Et s’il doit bafouer quelconque autorité pour parvenir à ses fins, il le fera. Sans hésiter une seule seconde. Qu’on l’appelle criminel, soit, il n’en mourra pas. Du moins, s’il reste dans l’ombre, qui est devenue son monde depuis quelques années. Silas, c’est un marginal, qui ne suit que ses propres envies, que ses plus profonds désirs et ambitions, et qui pour cela, pourrait mettre le monde à feu et à sang. Personne ne pourra l’arrêter, personne ne peut se permettre de décider pour lui ce qui est bon ou mauvais. Enfin, c’est ce qu’il pense, ce dont il est profondément persuadé. Silas vit et agit pour lui et lui seul, que l'autorités publique l’accepte ou non. Alors le marché noir, il l’a déjà arpenté de long en large. Armes, informations, parfois ressources, c’est ce qu’il se procure le plus, lorsqu’il le peut. La tâche n’est pas toujours aisée, surtout financièrement. Mais sa sainte quête est là, ancrée au fond de son crâne, et elle le pousse, chaque jour et chaque nuit, à franchir la ligne rouge. Il n’est pas non plus économe des crimes qu’il perpètre à tout va, toujours dans ce but sacré d’éradiquer la menace pesant sur sa société. Le doute n’est pas permis, il participe assurément à cette hausse de la criminalité souillant la perfection de la race humaine. Mais il est conscient que des sacrifices doivent être faits pour que les choses avancent, pour qu’elles évoluent dans le bon sens. Et si c’est lui, Silas Orlov, qui doit se mettre en danger pour faire renaître cette supériorité de l’espèce humaine, il le fera. Il deviendra assassin, voleur, scélérat, bourreau, et bien d’autres encore. On le haïra, les autorités voudront même peut-être sa mort un jour, en réponse à tous les actes criminels qu’il a commis. Mais il n’a pas peur de ça, parce qu’il sait qu’il agit pour un plus grand Bien. Un Bien dont tous pourront jouir lorsque les androïdes et les machines périront. Et ça, c’est sa justification, c’est la légitimation du moindre de ses faits et gestes. Parce que les humains, ses semblables, sont aveugles. Ils ne comprennent pas. Les lois sont faites pour brider les hommes, pour les empêcher de fauter. Mais la faute, la violence, la terreur, toutes ces choses font avancer un monde. Toutes ces choses sont nécessaires. Et Silas, il l’a bien compris. Et même s’il est le seul, il poursuivra sa quête divine, qu’il soit le pire des criminels ou non. Il sera pardonné, purgé de ses péchés, il le sait. Il use seulement du Mal, pour accomplir le Bien. Devenir l’ombre, pour amener la lumière. → chargement EN COURS/TERMINEi - to live is to multiply sins, life is evil incarnate Silas se trouvait à la fois dans le pire de ses cauchemars, mais également dans son rêve le plus fou. L’opportunité était là, à portée de main, si près qu’il pouvait presque la toucher. Vivre parmi les androïdes, une horreur, mais une chance inouïe pour lui. Il réfléchissait l’Orlov, ses méninges tournant à une vitesse hallucinante. Comment assassiner ces créatures maléfiques, alors qu’il déambulait actuellement en plein leur nid ? Enfin, plus ou moins. Silas avait refusé de dormir dans leur ville, et avait préféré rester avec les siens, ceux faits de chair et d’os. Jamais il ne cohabiterait avec ces engeances de métal, ou bien peut-être pour les massacrer. Quoi qu’il en soit, Silas en était bien conscient, c’était maintenant ou jamais. On lui offrait les androïdes sur un plateau d’argent, et il devait frapper. Néanmoins, il resterait paisible pour cette dernière soirée, s’offrant un moment de détente avant de passer aux choses sérieuses. Il agirait, à coup sûr, mais pas ce soir. Ce soir, c’était entre lui et l’alcool qui coulait dans son gosier. Cette liqueur divine qui brûlait sa gorge, et l’enivrait avec délice. Il n’était plus très sobre l’Orlov, mais savait aisément se contrôler, pour finalement s’arrêter lorsque qu’il sentirait que c’était nécessaire. Mais pour le moment, il se sentait bien, ne pensant plus à rien. Les pensées embrumées, il tourne malgré tout la tête, entendant la porte du bar dans lequel il s’était échoué s’ouvrir. Et c’est là qu’il l’aperçoit pour la première fois. La créature lui tape dans l’œil instantanément, tandis qu’un sourire de côté vient se dessiner au coin de ses lèvres. Elle est belle la demoiselle, magnifique même. Et ses yeux ne peuvent se détacher de sa silhouette lorsqu’elle marche. Quand leur regard se croise, il sait que le jeu a commencé, il le sent en fixant les pupilles de la belle. Serait-ce l’alcool qui le pousse à la désirer tant ? Il n’en sait rien, pourtant, c’est un verre qu’il finit par lui offrir. Et les rires fusent, les mots s’entremêlent, les gestes se perdent. Elle l’amuse, l’inconnue, elle le fascine. Comme un papillon attiré par une flamme, il veut s’y brûler les ailes. Les verres s’enchaînent alors, tant qu’il ne remarque même pas qu’elle tente de lui soutirer quelques infos. Il est aveugle l’humain, et pourtant, sa langue ne s’en délie pas pour autant. Peut-être inconsciemment, il protège les siens et leurs secrets. Silas ne s’ouvre jamais, et ce n’est pas une soirée bien arrosée, même ponctuée d’une jolie fille, qui l’y poussera. Alors ils apprennent à se découvrir, encore et encore. La tension règne, elle est à couper au couteau. Un mot par-ci glissé à l’oreille et elle se met à rire, un frôlement par-là hérissant la peau de l’humain, et il n’en faut pas plus pour que la soirée se termine comme ils l’auront tous les deux voulu. Mais Silas, il ne sait pas que ce soir, il a franchi la ligne à ne jamais franchir. Il était ignorant de la chose la plus importante à ses yeux : elle était ce qu’il détestait le plus au monde. L'Orlov il s’était damné, il s’était condamné. Un pas vers l’Enfer, c’est ce qu’il avait effectué sans le savoir. Et ce sont des chaînes qu’il s’était lui-même imposé. Des chaînes la reliant à elle, dans une tempête dont il n’arriverait jamais à sortir. Il avait fauté l’humain, fricoté avec le démon. Une faute dont il n’avait pas encore conscience, mais dont il se délectait. Jamais il n’aurait imaginé que le péché avait si bon goût. ii - we pick our misfortunes in the tree of our weaknesses L’ambiance est lourde, trop pesante, lorsque l’Orlov rentre auprès des siens. La journée fut longue, éprouvante même, et tout ce qu’il voulait c’était un peu de repos, mais également entendre la douce voix de sa mère. C’était apaisant pour lui, car elle trouvait toujours les mots qu’il voulait entendre. Elle était un réconfort, une présence rassurante dont il ne se lasserait jamais. Alors il la cherche Silas, plusieurs longues minutes, avant de trouver son père, assis, le dos courbé. Silas s’approche, doucement, les sourcils froncés. Quelque chose lui échappe, il le sent, mais il ne comprend pas. Son père lève la tête vers lui, affichant une mine complètement dévastée. L’aîné reste alors interloqué, n’ayant jamais vu son père dans un tel état. Et il commence à paniquer le brun, plus qu’inquiet de ce qui se passait. Sa mère, où était-elle ? Pourquoi n’était-elle pas auprès de son père ? Et où était le reste de sa fratrie ? Trop de questions sans réponses, trop de craintes creusant un peu plus dans les entrailles de l’humain. « Père… Qu’est-ce qui ne va pas ? » Sa voix est douce, remplie d’empathie, d’affection. Silas ne veut pas voir son père dans cet état. Parce qu’il ressent sa douleur, il sent cet énorme poids de chagrin qui prend place tout autour d’eux. Il pose une main rassurante sur l’épaule de son géniteur, tentant d’afficher un léger sourire, qui ressemble plutôt à une grimace crispée. L’homme ne peut retenir ses larmes, et tout tremble en lui lorsqu’il répond enfin à son fils. « Ta mère Silas, elle… » Il secoue la tête, le désespoir affluant de chacun de ses gestes, de chacune des syllabes sortant de ses lèvres. « I ls l’ont… Elle est morte Silas… » Les mots atteignent Silas, lentement. Ils rentrent, mais il ne les comprend pas, n’y croit pas, n’entend pas. Son cœur ne bat plus, son souffle est coupé. Il retire sa main, la rage et l’incompréhension luisant au fond de ses pupilles. « Qu’est-ce que tu racontes ?! Où est-elle ? Tu mens ! » Il secoue la tête, fait les cent pas. Mais un poing s’abat sur la table, celui de son père. Bruit sourd stoppant net le brun. « Elle a été assassinée Silas ! Les androïdes, ils… Elle est morte tu entends, elle ne reviendra plus ! » Et les mots s’entrechoquent encore une fois, les larmes coulant d’elles-mêmes sur les joues de l’aîné. Il ne veut toujours pas y croire, que sa mère, la femme qu’il aimait et respectait le plus au monde puisse l’abandonner. Une peur panique s’empare de lui, le froid enserrant son myocarde. Il ne voulait pas être seul, il ne pourrait pas supporter une telle absence. Jamais. Qu’était-il arrivé ? Elle n’avait pas mérité une telle fin, elle n’avait rien fait. Toujours à penser aux siens, elle était celle qui savait lui redonner le sourire, celle qui avait su prendre soin de lui tout au long de sa vie. Il se brise l’Orlov, tandis que la nouvelle s’empare peu à peu de lui. Il s’écroule, comme si un monde entier se disloquait entièrement. Il est détruit l’Orlov, autant que son père. Il perd pied, le chagrin réduisant tout à néant. La souffrance était telle qu’il voulait hurler, mais aucun son ne sortait. Et la douleur, elle était là, persistante, dévastatrice. Il n’avait pas su la protéger, sa mère. Il n’avait jamais réussi à protéger qui que ce soit, de toute façon. Il était faible, impuissant. Était-ce de sa faute ? Probablement pas, mais il en était persuadé. L’Orlov venait de perdre le pilier sur lequel il s’était toujours appuyé, et désormais tout s’effondrait. Ne réagissant qu’à peine, les perles translucides ne cessant plus d’émaner du coin de ses yeux, il finit par tourner le dos, et fuir loin. Silas sombrait petit à petit, à chaque pas. Et quelque chose naissait. Une haine sans fin et un désir de vengeance qui ne serait jamais assouvi. Silas ne serait plus celui qu’il avait toujours été. Silas ne souffrirait plus. Il avait compris. Ne plus rien ressentir, ne plus jamais aimer, et détruire pour ne pas être détruit. On l’avait brisé, c’était maintenant à lui de rendre les coups. |
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Genya Starkov LA MAIN | DIRIGEANT
| Re: l'abîme appelle l'abîme (silas), Mer 31 Oct - 11:52 | |
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Silas Orlov LA MAIN | MEMBRE DE LA SECTE
| Re: l'abîme appelle l'abîme (silas), Mer 31 Oct - 14:15 | |
| Sisi et Gen quand ils vont préparer des coups pour purger le monde yaaaaas, une bff ils en auront tellement peu, ça m'émeut MAIS BFF JUSQU'À QUAND ?? anyway, comme tu dis, ils vont dominer le monde |
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Genya Starkov LA MAIN | DIRIGEANT
| Re: l'abîme appelle l'abîme (silas), Mer 31 Oct - 15:54 | |
| - Silas Orlov a écrit:
- MAIS BFF JUSQU'À QUAND ??
JE VEUX PAS Y PENSER OK |
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Nolan AY-9378 ANDROIDE | SYSTEME FONCTIONNEL
| Re: l'abîme appelle l'abîme (silas), Jeu 1 Nov - 12:55 | |
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Silas Orlov LA MAIN | MEMBRE DE LA SECTE
| Re: l'abîme appelle l'abîme (silas), Jeu 1 Nov - 18:12 | |
| il est pas chiant, il veille sur sa soeur qui fréquente n'importe qui ou devrais-je dire n'importe quoi mais maybe il fera un effort si elle fait les yeux doux avant de le buter tu as été mon guide en fait Lise |
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Amren PL-2701 DEVIANT | CITOYEN LIBRE
| Re: l'abîme appelle l'abîme (silas), Sam 3 Nov - 22:04 | |
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Nolan AY-9378 ANDROIDE | SYSTEME FONCTIONNEL
| Re: l'abîme appelle l'abîme (silas), Dim 4 Nov - 21:22 | |
| cOMMENT CA AVEC QUOI? silas devrait balayer devant sa porte |
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Silas Orlov LA MAIN | MEMBRE DE LA SECTE
| Re: l'abîme appelle l'abîme (silas), Mar 13 Nov - 0:50 | |
| @amren pl-2701, je crois que tu l'as déjà mais cette rime, tu gères quoi, genre même quand tu parles c'est beau en fait et ofc qu'on va faire de grandes choses, tu nous connais hâte aussi, qu'on soit fidèles à notre devise, soit le drama = vie ouais t'inquiète déjà si elle est dans son coeur c bien, faut pas trop en demander d'un coup allez du love bae, et vive siren @nolan ay-9378, c'est fait t'inquiète et rien n'a changé dsl mais jtm quand même |
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Azula Orlov HUMAIN | CITOYEN DE LA RUCHE
| Re: l'abîme appelle l'abîme (silas), Mar 13 Nov - 17:38 | |
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| Re: l'abîme appelle l'abîme (silas), | |
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