|
| | La vie est un mystère qu'il faut vivre, et non un problème à résoudre • Abdelhak |
|
Abdelhak Ben Sedoun HUMAIN | CITOYEN DE LA RUCHE
| La vie est un mystère qu'il faut vivre, et non un problème à résoudre • Abdelhak, Sam 12 Jan - 20:54 | |
| L'avatar que je tente: - Code:
-
<l><resa>Oscar Isaac |</resa> Abdelhak Ben Sadoun</l> |
| | |
Abdelhak Ben Sedoun HUMAIN | CITOYEN DE LA RUCHE
| Re: La vie est un mystère qu'il faut vivre, et non un problème à résoudre • Abdelhak, Sam 12 Jan - 21:11 | |
| Titre de la deuxième partie Comprendre pour aimer. En novembre, des androïdes ont été retrouvés morts à Newhill. En réponse à cela, les androïdes sont descendus dans les quartiers humains pour les exterminer. Beaucoup ont réussi à s’échapper hors de la ville mais tous n’ont pas eu cette chance. Que pense ton personnage de cette situation ?. Des cris et des complaintes. Quelqu'un passe sous la fenêtre et Adbelhak abandonne sa carcasse robotique pour s'y pencher. Sa tête sort et il sent la lumière des néons de ce quartier pauvre de Newhill contre sa peau. Un ciel couchant artificiel s'étend au-dessus de sa tête et le froid lui mord les oreilles. Il reconnaît, en bas, un ami de passage. Un copain de galère et l'ami éphémère. « Ils sont en train de faire une descente. Faut qu'on se tire. « Maintenant ? Tu blagues ? Je vais pas pouvoir le déplacer !« La carcasse d'un robot désactivé vaut plus que ta vie ?« J'ai un taux à moins vingt pourcent au Paradis si j'arrive à prouver ma théorie, frère.La délibération fut interrompue par le grand bruit de la terreur, à quelques ruelles de là. « On n'a plus le temps. Vient m'aider à le cacher. On viendra le récupérer plus tard ! » Tu es complètement fou. Ça n'en vaut pas la peine. Ils vont te tuer. Abdelhak Ben Sedoun avait trouvé sa mission. Il savait ce qu'il devait faire. Il savait l'objectif que l'Univers avait déposé entre ses petits doigts mortels et instables. Abdelhak n'avait pas besoin de s'en faire prier. Vivre ou survivre. Se battre ou cohabiter. Combien étaient-ils à regretter cet instant suspendu lorsque androïdes et humains se sont retrouvés pour la première fois depuis des siècles de solitude dangereuse ? A avoir écouté ce silence curieux ? Cette fascination émue. Le souvenir de l'exaltation était encrée en lui comme la vision d'un Miracle. Comme face à tous les miracles, Abdelhak avait beaucoup pleuré. La race humaine avait besoin d'évoluer. Des enfants mouraient de froid et les plus vieux ne survivaient pas à la famine. Les élites avaient fait courir le bruit d'une terre, tout au-devant de cette vague d'humanité perdue dans le froid polaire. Pour Abdelhak, c'était la quinzième fois, au cours de l'année, qu'il entendait parler d'une terre d'asile. Une terre promise comme si la tête du peloton était leur guide et sauveur. Quelle que soit la destination de cette histoire, tout inspirait la méfiance. Aucune terre n'est promise. Aucune terre n'est acquise. La Terre rejetait dorénavant la chaire et l'organique. Elle rejetait l'être Humain et elle s'étendait en des océans de blancheurs immaculées. Pour Abdelhak, seule l'amour et l'entraide pourrait les aider. Ils devaient retrouver leur place. Ils devaient se souvenir de ce qui avait fait leur grandeur. Pas la puissance de l'argent. Pas la puissance du pouvoir. Pas la puissance de l'intelligence. Et puis il y eut Eux. Ce Nous que chacun s'appliquait à ne pas prononcer. Cet échange de poignée de main comme si des siècles d'oubli de Soi et de l'Autre n'avaient pas suffis à émousser ce sens du partage. Ce sens de l'ouverture de Soi. De l'abandon à l'Autre. Les androïdes les avait accueilli comme des frères. Comme des amis. Comme les dieux sauveurs revenus les guider vers l'élan d'une spiritualité artificielle. Qui était le dieu de qui ? Qui devait pointer la bonne direction ? Abdelhak fut de ceux qui s'étaient intégrés à Newhill avec une empathie qui semblait éveiller en Eux d'étranges comportements. Des troubles et des sourires émus. Une interdiction brusque, comme si leur programme cherchait au subconscient quelque chose à intellectualiser. A percevoir. A émerger. Dans une naissance brutale et terrifiante d'une conscience de Soi. Les androïdes étaient devenus rapidement le miroir des hommes et les hommes, le miroir des androïdes. « Qu'est-ce que tu leur trouves ? Ils sont froids, antipathiques, ils n'ont aucune émotion... Tout est calculé, chez eux ! Ils sont incapable de prendre une décision morale !« C'était quand la dernière fois que tu as recueilli un inconnu complètement cinglé dans ton propre foyer ? Je trouve que recueillir une Humanité traumatisée et inadaptée à leur société, c'était un choix moral assez risqué.BLAM ! BLAM !Silence. Des pleurs. Instant de terreur. Elle flotte encore avant d'éclater comme une bulle et de libérer tout ce qu'elle a de plus dégénératif. Que s'était-il passé, mon Dieu ? Pourquoi ces gens sont morts ? Pourquoi la fille de mon ami gît, par-terre, son sang qui chauffe un sillage rouge et bouillonnant sur le sol gelé de Newhill ? Elle me regarde, droit dans les yeux. Pourquoi cette violence inédite ? Quelles forces avons-nous encore fâché ? Pourquoi l'existence humaine ne peut pas être simple et sans douleur, comme celle des robots ? Abdelhak s'était caché. Loin, très loin dans les bidonvilles pauvres et luxuriants de vie robotiques de Newhill. Au campement, Abdelhak avait rapidement sut découvrir que sa place n'était pas là. Juste au creux de ses tripes, il l'entendait. Un message occulte qui le poussait vers Eux. Vers cet Autre qui les avait si durement chassés. Cet Autre qui était Soi. Je ne comprends pas. Abdelhak ne sait pas. Il n'a pas la science infuse. Mais cette violence était la preuve que cette union était trop brutale. Les humains n'étaient pas près. Les androïdes non plus. Un désir de vie et d’expansion. Un désir d'espace infini et d'une multiplicité grouillante et chaleureuse. De l'autre, la cadence et l'utilitaire. Froide, efficace. Au plus près, au plus vite des besoins de l'Univers, des besoins de l'espèce. Ni d'abondance, ni de privation. Juste assez. Dans une joie collective et contagieuse, ils avaient oubliés de s'aimer avant de vouloir se contrôler. Pour le moment, l'un se passera bien de l'autre, sans doute. Mais Abdelhak semble insister. Infatigable et absolument certain de lui. Il devra y perdre sans doute la vie quand se cacher ne sera plus une option possible. Mais la rédemption ne se trouve pas entre la colère et le désir vindicaif. Alors, Abdelhak a prit son projet, les machines qu'on lui avait prêté, les dossiers numériques qu'on lui avait offert. Il a disparu pour s'enfoncer dans les ghettos géants de Newhill. Loin, très loin de l'ordinateur central. Il était étrange de découvrir à quel point les androïdes étaient infiniment coopératifs lorsqu'il s'agissait d'offrir aux humains les réponses sur eux-mêmes dont ils auraient besoin. Avant leur déchéance. Avant la Troisième Guerre Mondiale. Avant la Ruche et ses insectes bourdonnants dans la même cage sociale inéquitablement étiquetée. Dans le même système obsolète, souvenir pâle et difforme des vieux vices mortels. Abdelhak regardait le campement humain qui approchait à mesure qu'il s'enfonçait dans la poudreuse, tout emmitouflé de fourrures et de vêtements. Ce froid des Enfers... De loin, ça ressemblait à une misère, à un cloaque. Comment ces gens survivent ? Comment ces gens peuvent vivre ? Alors, Abdelhak dépose son sac, distribue de la nourriture glanée secrètement à Newhill. Ce n'est rien mais c'est son tribut pour pour ceux de son espèce. Abdelhak discute, papote. Il parle des androïdes et quelques uns laissent soumettre quelques idées si d'aventure, Abdelhak en croisait un, isolé de ses chers copains. Il y voit, dans les yeux de ses interlocuteurs, de l'incompréhension, de la peur et de la colère. Une vie qui hurle une vengeance sourde contre un système incompréhensible pour la plupart. « Quand est-ce que tu reviendras ?« Je ne sais pas encore. Ça devient de plus en plus difficile d'être fixe, dans la ville. Si ça continue, je vais peut-être devoir m'installer ici définitivement.« Et tu feras quoi, au camp ? On n'a pas besoin de bouches supplémentaires à nourrir et tes compétences sont dépassées, ici.« J'apprendrai.J'apprendrai. |
| | | | La vie est un mystère qu'il faut vivre, et non un problème à résoudre • Abdelhak | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|